«Vive les squats»: le siège d’un bailleur social visé par des tags après une expulsion

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«Vive les squats», «expulseurs de m…», «remettez l’élec(tricité)», ces messages virulents ont été tagués sur le siège social du bailleur Inolya, à Caen, dans le Calvados (14). L’action n’a pas été revendiquée. «On a porté plainte contre X. On ne sait pas qui est l’auteur des faits», explique au Figaro le service communication du bailleur social. Une enquête de police a été ouverte.

Est-ce une vengeance de squatteurs délogés par le bailleur social à Lisieux, à quelques kilomètres de là? Le bailleur a lancé une procédure judiciaire et obtenu gain de cause contre les squatteurs, qui ont désormais deux mois pour quitter les lieux qu’ils occupent depuis mars. Le service communication ne pense pas que cet événement soit à l’origine des tags. «L’immeuble est situé à Lisieux, or l’agence de Lisieux n’a pas été taguée. C’est le siège social à Caen qui a été visé», souligne-t-il. Est-ce un message adressé par des pros squatteurs? Seule l’enquête le dira.

Une serrurerie prise pour cible

Les tags ont été nettoyés dans la journée. Plus aucune trace de peinture rouge ne figure sur la façade désormais immaculée du bâtiment. «Le siège n’avait jamais été tagué. On a déjà vu des tags sur des logements squattés mais pas sur le siège ou même sur une agence», s’étonne la responsable communication. Une serrurerie, quai Vendeuvre à Caen, a aussi été prise pour cible, rapporte Actu.fr . De la glue a été insérée dans les cylindres des serrures. Et cette serrurerie a un lien avec les squats: elle a été réquisitionnée par les forces de l’ordre pour ouvrir les portes des logements squattés et pour changer les serrures. Le directeur n’a toutefois pas porté plainte.

En 2021, un bailleur social, «Toit et joie», avait obtenu en justice l’expulsion d’un ménage, en raison des méfaits commis par leurs enfants: graffitis sur les murs, dégradations des parties communes, vols de voitures… De son côté le bailleur social Sacoviv a encerclé une résidence de barrières, à Vénissieux, dans le Rhône, pour empêcher les dealers de s’installer dans les appartements.

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