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«Violente», «punition collective»… Les syndicats fustigent la réforme du chômage présentée par Attal

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Les partenaires sociaux dénoncent le nouveau durcissement des règles d’indemnisation annoncées par le premier ministre ce samedi.

«C’est la réforme de l’assurance chômage la plus violente, qui va pénaliser absolument tout le monde.» La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, tire à boulets rouges sur le durcissement des règles de l’assurance-chômage, dévoilé par Gabriel Attal samedi 25 mai. Au micro de France Inter, elle a notamment fustigé la réduction de la durée d’indemnisation de 18 à 15 mois. «Quinze mois, c’est très court pour reconstruire un projet professionnel après un licenciement, pour faire une formation et retrouver du travail.»

Le premier ministre a également annoncé qu’il faudrait désormais travailler huit mois sur les 20 derniers mois pour être indemnisé, contre six mois au cours des 24 derniers mois actuellement. «Ça va particulièrement pénaliser les plus précaires : les saisonniers, les intérimaires, ceux qui travaillent dans les festivals, dans l’agriculture, dans le tourisme, dans l’hôtellerie-restauration», a dénoncé Sophie Binet.

«L’objectif était financier»

«On est sur le régime de la punition collective», a estimé sur RMC François Hommeril, président de la CFE-CGC, qui dénonce «une réforme populiste» et accuse le gouvernement de «nier la réalité» et «mentir sur les chiffres […] pour pouvoir nous faire les poches». «Gabriel Attal prétend qu’en durcissant les conditions d’indemnisation, on va créer des emplois, c’est ahurissant», s’est-il étranglé, estimant que la réforme va plutôt forcer les chômeurs «à accepter n’importe quel emploi».

«L’objectif, ce n’est pas l’incitation, le retour à l’emploi, puisqu’il n’y a aucun lien avec le fait de réduire les droits à ce point», a estimé pour sa part Olivier Guivarch de la CFDT. Pour le négociateur du premier syndicat, cela «confirme que l’objectif était financier». Au gouvernement «ils partent d’une somme qu’ils doivent trouver et ils regardent quelles sont les mesures qui peuvent produire cette baisse de dépenses assez rapidement» au risque d’«obliger certaines personnes à prendre des emplois de mauvaise qualité, des contrats courts, de cumuler des emplois» pour s’en sortir. Gabriel Attal a estimé que la réforme dégagerait 3,6 milliards d’euros d’économies.

Le secrétaire national de Solidaires Aurélien Boudon a quant à lui dénoncé sur X une réforme «inacceptable». «D’une pure logique financière elle vise à faire des économies sur le dos des plus fragiles tandis que les grands patrons engrangent toujours plus de bénéfices.»

«C’est le pire durcissement des conditions d’indemnisation qui soit mis en œuvre depuis toujours. Quand les partenaires sociaux avaient la main, il fallait avoir travaillé quatre mois dans les 28 mois, et là on passe à huit mois dans 20», relève Michel Beaugas de FO. Il estime que la réforme «va faire baisser de plus de 15% les demandeurs d’emploi qui entreront dans l’indemnisation chômage, c’est-à-dire qu’on va laisser dans la précarité et la pauvreté des demandeurs d’emploi précaires déjà».

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