VIDÉO. Pieuvres, pirates et dragons : la folle histoire de la « marée noire » des Lego qui pollue les mers depuis 27 ans

Partager


Tous les jours, Tracey Williams arpente les plages près de chez elle, à Cornwall, au sud-ouest du Royaume-Uni. Au milieu des centaines de milliers de déchets qu’elle a ramassés au cours de sa mission qui dure depuis presque 15 ans maintenant, elle trouve parfois des pièces de Lego. Mais ces pièces n’ont pas été oubliées là par des enfants.

En 1997, le cargo Tokio Express partait de Rotterdam pour rejoindre New York. Au large de l’Angleterre, il est pris dans une tempête, et chahuté par les vagues. 62 conteneurs tombent à l’eau, dont un qui contient presque 5 millions de pièces de Lego.

Les jours qui suivent l’accident, de nombreuses pièces sont trouvées sur les plages cornouaillaises. Des milliers de gilets de sauvetage miniatures, de sabres de pirates, ou de paires de palmes de toutes les couleurs, coincés dans les innombrables débris. On continue d’en trouver aujourd’hui, et il est fort probable que l’on continue à tomber sur elles pour encore très longtemps.

Tracey Williams est ce que l’on appelle une « beachcomber », littéralement, une personne qui passe les plages au peigne fin. Elle les parcourt, puis les nettoie.

Pour elle, cette histoire de Lego, « n’est pas mignonne du tout ». En revanche, elle la voit comme une « très bonne manière de parler de la pollution plastique de nos océans ». Elle en a d’ailleurs fait un livre, Adrift : The Curious Tale of the Lego Lost at Sea, qui retrace l’histoire et la met en relation à la problématique plus globale de plastique dans les eaux du monde entier.

Elle est également à l’origine du Lego Lost at Sea Project. Une communauté sur les réseaux sociaux, qui partage ses trouvailles de Lego, plus ou moins rares. C’est le cas par exemple d’un petit poulpe noir. Le conteneur en comptait environ 4 000 exemplaires. L’autre graal, c’est le fameux dragon vert (la couleur est importante), sans ailes, queue et mâchoire supérieure, dont à peine plus de 500 exemplaires sont tombés à l’eau en 1997.

« Voilà pourquoi je fais ce que je fais, nous explique-t-elle. Je passe mes journées à ramasser du plastique et à partager mes trouvailles. Parce que je trouve important que le monde soit au courant ».





#VIDÉO #Pieuvres #pirates #dragons #folle #histoire #marée #noire #des #Lego #qui #pollue #les #mers #depuis #ans

Source link

Home

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut