Victor Wembanyama : « Plus que le côté physique, ce qui est dur, c’est vraiment l’aspect mental »

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Le centre d’entraînement flambant neuf des San Antonio Spurs, situé dans le quartier de la Cantera, à l’ouest de la cité texane, accueillait ses joueurs pour un ultime entraînement, lundi 5 février, avant neuf matchs d’affilée à l’extérieur. Comme chaque année, pendant une vingtaine de jours, les « Eperons » (Spurs) sont évincés de leur salle par de vrais cow-boys : ceux du célèbre rodéo de San Antonio. Et puisque les voyages forment la jeunesse, la jeune troupe texane (la plus jeune équipe de la NBA) entend en profiter pour peaufiner sa cohésion, sur et hors du terrain. « Quand nous avons fait un bowling à Detroit, j’ai commencé par deux strikes », s’amuse Victor Wembanyama.

Le phénomène français vient de dépasser la moitié de sa première saison dans la ligue nord-américaine de basket. Après l’entraînement des Spurs, il a pris le temps de répondre à quelques journalistes français, avant son premier « Rodeo road trip », propre à la franchise texane.

« Ça me semble fou, mais on a vraiment fait les choses petit à petit », assure Victor Wembanyama. S’il est choyé, monitoré et protégé par sa franchise, les chiffres de sa saison affirment l’inverse. A raison de trois à quatre matchs par semaine, le Français a déjà pris part à 44 rencontres en 101 jours depuis ses débuts officiels en NBA. L’an dernier, il en avait seulement disputé deux de plus – toutes compétitions confondues –, mais en 265 jours. « Plus que le côté physique, ce qui est dur, c’est vraiment l’aspect mental », insiste-t-il pourtant, avant de développer : « Etre présent sur le terrain tous les jours, appliquer nos cent cinquante consignes techniques et tactiques, et se battre contre des adversaires qui nous veulent du mal tous les jours, ce n’est pas toujours évident. »

« Le jeu s’est un peu ralenti »

Depuis LeBron James, en 2003, aucun joueur n’avait provoqué pareil engouement avant son arrivée en NBA, aussi Victor Wembanyama se savait attendu. Par les adversaires, et par les fans. Et la folie médiatique de sa draft – la bourse aux joueurs n’évoluant pas en NBA – n’est en rien retombée. A chacune de ses sorties, de nombreuses caméras sont braquées sur le natif du Chesnay (Yvelines), dès son arrivée à l’échauffement. « Je me suis moi-même surpris de voir à quel point je n’y prêtais pas attention, affirmait-il, mi-janvier. Cela ne change pas mes routines d’avant-match, ni même mon attitude. » S’il a patiemment développé son corps de géant (2,24 mètres) depuis des années, « Wemby » s’est aussi « construit » en vue d’une telle médiatisation, même si « ce n’est pas ce qu’[il] préfère ».

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