L’aide-soignante s’avance à pas lents vers la barre, plutôt gênée : « Ça n’était pas volontaire, ce n’était pas du tout prévu ». « Il y a deux choses différentes, recadre calmement la présidente : rentrer avec la volonté de frapper, de manière préméditée, ce n’est pas ce qui vous est reproché, et puis, donner une tape sans faire exprès. Là, vous les donnez ces tapes, elles ne sont pas parties par erreur, donc elles sont volontaires. »
La nuance est de taille. Elle vaut à cette trentenaire, aide-soignante depuis plusieurs années, d’être jugée pour des violences volontaires n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail (ITT), dans un Ehpad du XVIIIe arrondissement de Paris. Le résident victime n’est pas là pour en parler. Son tuteur le représente, assis au premier rang. Ce n’est pas lui qui a dénoncé les faits, mais un ouvrier sur un chantier voisin, qui a filmé les faits.
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