TotalEnergies, une robuste capacité bénéficiaire au service des actionnaires

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NOTRE CONSEIL ACTION SUR TOTALENERGIES – L’énergéticien français a, au deuxième trimestre, légèrement manqué les attentes d’un marché redevenu sévère. Restent les fondamentaux: un groupe solide, même par gros temps, et des retours aux actionnaires qui ne le sont pas moins.

En baisse d’environ 2% cet après-midi, l’action TotalEnergies n’échappe pas à la spirale baissière qui, sur fond de résultats semestriels plutôt décevants, plombe la Bourse de Paris. En effet, sept valeurs du CAC 40 emmenées par STMicroelectronics, Renault, Stellantis, perdent plus de 5% à cette heure.

L’énergéticien s’est lui aussi livré à l’exercice ce matin. Qu’en retenir? D’abord que ses bénéfices continuent de se tasser, quoi qu’un peu moins qu’avant. Ainsi, après une baisse de 22% sur un an au 1er trimestre à 5,1 milliards de dollars, le résultat net ajusté est ressorti à 4,7 milliards durant le second quart de l’année (-9%). Soit, sur le semestre, pratiquement 10 milliards de dollars, chiffre en baisse de 15% sur un an correspondant à 4,14$ par action.

L’Exploration-production et Integrated Power se distinguent

Les cinq divisions du groupe ont connu des fortunes diverses. Sur la première moitié de l’exercice, le groupe a produit 2,45 millions de barils d’équivalent-pétrole/jour, soit 2% de moins qu’un an plus tôt en raison de maintenances en mer du Nord. Mais si les prix du gaz ont baissé, ceux du pétrole se sont tendus. Ainsi sur le semestre, le résultat d’exploitation ajusté du principal métier, l’Exploration-production, a pris 4% à 5,22 milliards de dollars.

Organisée autour du gaz naturel liquéfié (GNL, soit LNG en anglais), la contribution de la division Integrated LNG a chuté de 30% à 2,37 milliards de dollars: la production de GNL a augmenté de 1% mais les ventes, fonction du prix de la molécule, ont baissé de 18%.

Du côté d’Integrated Power, qui regroupe la branche «électrique» du groupe, la production semestrielle de courant a augmenté de 12% à 18,6 TWh, la forte hausse de la contribution des unités renouvelables compensant la moindre utilisation des centrales à gaz. Son résultat d’exploitation a pris 36% à 1,11 milliard. Enfin, la contribution de Raffinage-chimie chute de 39% à 1,60 milliard sur une baisse des marges de raffinage en Europe et au Moyen-Orient, quand celle de Marketing et services, qui comprend les stations-service, se tasse de 13% à 634 millions.

La génération de trésorerie fait de la résistance, en ressortant à 15,9 milliards de dollars sur le semestre (- 12%). Dont 8,8 milliards pour l’Exploration-production, 2,6 milliards pour Integrated LNG, et 1,3 milliard pour Integrated Power.

Un dividende qui monte, et toujours des rachats d’actions

Le PDG, Patrick Pouyanné, évoque «des résultats solides en ligne avec les objectifs de l’année 2024». Le prochain dividende trimestriel sera donc lui aussi de 0,79€ par action, comme le précédent (détaché le 19 juin dernier), soit une hausse de 7% sur un an. Date du détachement: le 25 septembre prochain. De nouveau, des rachats d’actions d’un maximum de deux milliards de dollars ont été autorisés pour le 3e trimestre.

Au passage, et après une augmentation de capital qui leur était réservée, les salariés du groupe détiennent maintenant plus de 8% du capital, contre moins de 5% en 2018. Ensemble, ils restent de ce fait les premiers actionnaires identifiés de TotalEnergies.

À noter: la traditionnelle journée investisseurs annuelle consacrée à la stratégie et aux perspectives sera organisée, à New York, le 2 octobre prochain.

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