Those About to Die : que vaut la série péplum de Prime video d’Anthony Hopkins ?

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CRITIQUE – Le réalisateur d’Independence Day drape l’acteur dans la toge du successeur de Néron, Vespasien, qui construisit le Colisée. La série ose morceaux de bravoure et grandiloquent.

2024 marque le retour en force du péplum. En attendant la sortie cet automne au cinéma de la suite de Gladiator, de Ridley Scott, un autre ponte des blockbusters hollywoodiens fait de la Rome antique son terrain de jeu. Réalisateur d‘Independence Day, Roland Emmerich s’intéresse au règne du successeur de Néron, Vespasien, qui construisit le Colisée. L’empereur vieillissant, qui a les traits sévères d’Anthony Hopkins, comprend que, pour calmer la plèbe, il lui faut des jeux encore plus intenses. Quitte à bousculer les familles patriciennes et la frénésie de paris que ces athlètes engendrent.

Encore plus que la mythique série de HBO, Rome, Those About to Die s’engouffre dans les bas-fonds de l’Empire tout en gardant un œil sur les intrigues de cour.

Grandiose assumé

La galerie de personnages est si foisonnante que l’épisode pilote est assez brouillon. Émergent quand même les figures de Tenax (Iwan Rheon, Game of Thrones), ex-enfant des rues devenu malfrat qui veille au grain et aux revenus du juteux business des jeux. Mais aussi celles des frères ibères, les Corsi, ou du chasseur de lions numide, Kwame, à la recherche de ses sœurs vendues en esclavage. Assumant le grandiose, voire le grandiloquent à l’ancienne, cette série s’est installée dans les légendaires studios de Cinecittà, à Rome. Et offre de surprenants moments de bravoure, impliquant notamment des crocodiles.

De quoi ravir Anthony Hopkins, aux premières loges pour assister aux courses de char, tournées sur les plateaux de Ben Hur. « Je ne suis pas un fin connaisseur de l’Antiquité, mais j’étais très curieux de ce huis clos familial mortifère entre celui qui a stabilisé Rome et ses fils, rivaux et sous pression. Qui pourrait refuser de travailler dans des décors aussi gigantesques avec des artisans italiens qui cisèlent jusqu’au moindre détail ? Les jeux du cirque sont les ancêtres directs de nos divertissements actuels », confie à TV Magazine le comédien gallois avec une joie enfantine.



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