Sur l’île de Ré, des vins dans la légèreté de l’été

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Ce jeudi 29 août, il pleut à verse sur l’île de Ré. Une « chance » pour les caves viticoles. La grande salle d’accueil d’Uniré, la coopérative des vignerons rétais située au Bois-Plage-en-Ré – quarante adhérents pour 500 hectares de vignes –, ressemble à un supermarché un samedi de rentrée. Les clients, par dizaines, se pressent pour déguster, découvrir… et acheter. « On est plutôt content, car la pluie pousse les vacanciers vers notre coopérative. Et, souvent, ils découvrent nos vins, surpris qu’il y ait autant de vignes sur l’île », explique Christophe Barthère, le directeur d’Uniré.

Cette cave, créée en 1950, qui produit quelque deux millions de cols annuels, propose aussi du cognac (vingt mille bouteilles) et les incontournables pineaux des Charentes (quatre cent mille bouteilles). Autre particularité de cette cave, elle est issue de la fusion, en 2008, de trois coopératives, viticole, d’approvisionnement (engrais) et de pommes de terre – « douze de nos adhérents pratiquent cette double activité, vins et pommes de terre », précise le directeur.

L’île de Ré, on y va pour ses plages que baigne le Gulf Stream, son soleil (deux mille six cents heures par an, presque autant que la Corse), ses marais salants, bien sûr, ses fruits de mer et ses pommes de terre, donc. Mais, si le temps maussade entraîne les touristes vers les caves, c’est bien l’été qui porte les ventes des vins rétais. « On vend 80 % de notre production sur l’île et les 20 % restant dans le pourtour rochelais, avec 50 % de rosés, 30 % de blancs et 20 % en rouge », détaille Christophe Barthère.

Les prix vont de quelque 2 euros à 12 euros pour la cuvée Ultimium, un rouge monocépage cabernet-sauvignon élevé un an en barrique neuve – le 2022 offre de beaux arômes de vanille, d’épices et de fruits noirs. « On n’est pas cher et on a bien progressé en qualité », se félicite le directeur de la cave, qui emploie trente-cinq personnes et annonce un chiffre d’affaires annuel de 15 millions d’euros, dont 10 pour l’activité viticole.

Des difficultés à s’installer

Pour améliorer la qualité de ses vins, Uniré a travaillé. En 2004, une étude de terroirs a été réalisée, permettant de conseiller les viticulteurs sur les cépages les mieux adaptés. Car le sable, s’il est bien présent, ne représente pas la majorité des sols, l’argilo-calcaire étant dominant. Quant aux cépages, on retrouve principalement les bordelais merlot, carbernet-sauvignon, cabernet franc et, en blanc, chardonnay, sauvignon, colombard, ainsi que l’ugni blanc pour le cognac et les pineaux. L’effort a aussi été porté sur les vinifications, le chai ayant été refait.

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