Solution miracle hier, le travail d’intérêt général aujourd’hui en disgrâce

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DÉCRYPTAGE – L’agence et sa plateforme numérique, lancées à grands frais médiatiques en 2019, deviennent, par volonté ministérielle, une petite direction de l’administration pénitentiaire.

Le TIG, Éric Dupond-Moretti n’en veut plus. L’Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle (Atigip) et sa plateforme numérique, pourtant lancées et défendues personnellement par le président de la République en 2018, ne dépendra plus directement du garde des Sceaux.

Après une âpre passe d’armes avec les syndicats pénitentiaires et leur avis défavorable, à la mi-juillet, la Chancellerie a décidé que ce service à compétence nationale retournerait dans le giron de l’administration pénitentiaire, en tant que simple direction. Si ce changement n’a pas encore été concrétisé, c’est qu’il nécessite un décret qui outrepasse la gestion courante à laquelle sont strictement soumis les ministres démissionnaires. Une question de temps, donc.

Jusqu’à 400 heures de TIG par justiciable

Emmanuel Macron s’est rarement intéressé à la justice, sujet qui semble lui tomber des mains. L’une des rares fois où il a fait un effort pour ce pan du régalien, peu rentable pour les politiques, c’est le 6 mars 2018, depuis…

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