SNJT : la PDG de la radio nationale a agress une journaliste et harcle les employs

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SNJT : la PDG de la radio nationale a agress une journaliste et harcle les employs

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a indiqué que la PDG de la Radio tunisienne, Henda Ben Alaya, a agressé verbalement la journaliste, Marwa Ben Messaoud, travaillant au sein de cet établissement lors d’une réunion générale. L’agression est liée à la visite effectuée par le président de la République, Kaïs Saïed aux locaux de l’établissement le 1er août 2024.

Dans un communiqué du 7 août 2024, le SNJT a affirmé que Marwa Ben Messaoud avait évoqué à Kaïs Saïed, lors de sa visite, les conditions de travail qu’elle a qualifié de déplorables, chose qui n’a pas plu à la PDG, Henda Ben Alaya. Lors d’une réunion générale, la dirigeante de l’établissement a accusé la journaliste de porter atteinte à l’image de la Radio nationale. « La PDG a intentionnellement porté atteinte à la dignité humaine de la journaliste, l’a menacée de la virer et lui a adressé des propos inacceptables », a ajouté le syndicat.

Le SNJT a, aussi, révélé qu’un processus disciplinaire administratif sous la forme d’un questionnaire l’accusant officiellement de porter atteinte à l’établissement avait été initié à la date du 5 août 2024. Marwa Ben Messaoud a, aussi, été accusée de ne pas avoir couvert la visite du président de la République alors que la journaliste était sur les lieux pour travailler sur un montage vidéo. La journaliste a été traduite devant le conseil de discipline. Le syndicat a qualifié la chose d’acte de vengeance.

Le SNJT a, également, indiqué que la PDG de la Radio nationale avait mis à la retraite deux journalistes sans raisons légales et en opposition à la loi et aux procédures applicables au sein de l’établissement. Le communiqué a, encore une fois, affirmé qu’il s’agissait d’actes de vengeance basés sur des conflits personnels. La même source a évoqué un harcèlement des employés et des journalistes. La direction de la Radio nationale a obligé les employés à ne pas prendre de position vis-à-vis des élections et autres sujets de discordance et à caractère politique. Ils n’ont pas le droit de s’exprimer à ce sujet au sein de l’établissement, durant les informations et sur les réseaux sociaux.

Le SNJT a considéré que la Radio nationale traversait un climat de tension en raison des actes de harcèlement, de sanctions administratives, du chantage, des décisions arbitraires et du copinage. Le communiqué a laissé sous-entendre que la direction générale de la Radio optait pour la répression des voix libres appelant à réformer et à faire évoluer l’établissement. Le SNJT a exprimé son rejet et son opposition à l’approche répressive de la PDG de la Radio nationale et de soumission de l’établissement dans le but de servir ses propres intérêts. Le syndicat a, également, affirmé qu’il prendra les mesures légales nécessaires à son encontre.

S.G

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