Six métiers étonnants, mais bien utiles : dératiseur, écotoxicologue, goûteur d’eau…

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Vous cherchez une activité professionnelle qui serait à la fois originale et utile ? Voici 5 métiers parmi les plus étonnants, mais qui sont également nécessaires au bon fonctionnement de notre pays.

Agent secret

Le métier d’agent secret n’existe pas que dans les films. En France, il s’agit d’une véritable activité professionnelle, avec un employeur officiel, la DGSE pour Direction générale de la Sécurité extérieure. Rattaché au ministère des Armées, le service de renseignement français peut confier à ses agents secrets des missions variées telles que l’espionnage sur le terrain, de la surveillance en ligne, ou encore de l’analyse et du décodage de données.

Vous correspond si : vous êtes téméraire et souhaitez servir votre pays. En devenant un agent secret de la France, vous participerez à la protection de l’Hexagone, mais cette activité peut mettre en péril votre propre sécurité. Il vous sera en principe interdit de parler de votre métier, y compris à vos proches, et il sera a priori assez compliqué pour vous de lier des relations sociales stables. En revanche, une vie d’aventure vous attend, pour laquelle il vous faudra être débrouillard, courageux et polyglotte, mais également savoir faire preuve de discrétion et de maîtrise de soi.

 

Vous souhaitez devenir agent secret ou agente secrète ? La DGSE organise trois concours spécifiques accessibles à partir de différents niveaux :

  • Le concours de catégorie C, qui permet notamment de devenir assistant, surveillant ou agent de soutien, est accessible sans condition de diplôme.
  • Le concours de catégorie B, qui permet notamment de devenir exploitant de données, assistant analyse ou développeur, est accessible si vous avez votre Bac.
  • Le concours de catégorie A, qui permet notamment de devenir analyste du renseignement ou ingénieur, est accessible à partir de Bac + 3.

Sachez que la DGSE recrute aussi en dehors de concours, via des offres d’emploi (contrat, détachement), et qu’elle propose également des stages et contrats d’apprentissage aux étudiants.

 

Métier proche : détective privé (enquêteur).

Écotoxicologue

Autre métier pouvant présenter des risques, celui d’écotoxicologue consiste à étudier l’impact des « stress » et notamment des polluants sur les écosystèmes. Concrètement, vous allez devoir réaliser des prélèvements sur le terrain puis les analyser en laboratoire, afin de connaître les effets de polluants, produits chimiques, etc., sur l’être humain, ainsi que sur les espèces animales ou végétales. Les résultats obtenus par un ou une écotoxicologue peuvent ensuite servir à la prise de décisions politiques et économiques, et plus généralement à la sauvegarde de la planète.

Vous correspond si : vous aimez la recherche et cherchez un métier alliant travail de terrain et laboratoire. Un écotoxicologue doit également être rigoureux, curieux et avoir une réelle motivation pour la défense de l’environnement. Il vous faut aussi être prêt à effectuer parfois de longues journées de travail.

Les places pour devenir écotoxicologue en France sont très chères et donc réservées aux diplômés spécialisés (parcours écotoxicologie, santé toxicologie, pollutions chimiques et gestion environnementale, gestion de l’environnement, etc.). Une fois titulaire d’un Master ou d’un Doctorat dans l’une de ces spécialités, vous pourrez candidater aux concours des établissements publics à caractère scientifique et technologique (CNRS, Inrae, Inserm, etc.), ou à des offres d’emploi du privé.

Game Master

Plus de dix ans après leur arrivée dans les grandes villes françaises, les escape games font aujourd’hui partie du paysage des moments passés entre copains, en famille ou en week-end team building d’entreprise. Le but du jeu : sortir d’une pièce en résolvant des énigmes, dans des univers à thème comme des lieux hantés, une île déserte, ou, pourquoi pas, un scénario de film d’horreur.

Au centre de ces enquêtes à résoudre, le maître du jeu ou game master, qui distille au fil de l’eau des indices au groupe censé sortir de la pièce. Un personnage à jouer et qui ne nécessite pas d’avoir de formation particulière, mais plutôt des qualités dont il faut savoir se servir au bon moment. Job étudiant ou boulot à part entière, « il n’y a pas d’études à faire dans le sens où on peut engager tout type de profil », explique Sylvain, game master depuis mars 2023.

VidéoMétiers insolites : « Évidemment si le groupe est très bon, on donne un indice très vague », une journée avec un game master

Côté formation, les aspirants game masters sont formés en 5 ou 6 sessions, « il faut 10 heures à peu près pour tenir une salle ». Tenir la salle suppose de travailler le soir, le samedi et le dimanche. La rémunération ? « Environ 25 à 30 euros brut par session d’une heure trente à deux heures », précise qui n’avait jamais été game master avant de découvrir l’univers dans un escape game en banlieue parisienne.

« À l’entretien, ils m’ont dit « ce n’est pas grave, let’s go ! » », sourit le comédien : « Ce qui m’anime, c’est le contact avec les joueurs, le fait de leur faire vivre une expérience hors normes pendant une heure, quelque chose qui les sort de leur quotidien, comme s’ils étaient plongés dans un film. C’est surtout l’immersion que j’aime le plus. Il faut essayer de jouer un minimum. Voir à la fin les joueurs sortir, même s’ils ont perdu, être émerveillés par les décors, s’être éclatés avec les énigmes. »

  • Niveau d’études : pas de diplôme requis
  • Rémunération : 25 à 30 euros brut par session
  • Qualités requises : bon sens de l’organisation ; aimer jouer la comédie et guider les joueurs
  • Conseil : « Être motivé et dynamique, aimer le public, le contact avec les joueurs… Et aimer le jeu : si on n’aime pas les jeux de société, les jeux vidéo, c’est compliqué d’aimer faire jouer quelqu’un. »

Dératiseur

Les rats sont de plus en plus visibles en France et les dératiseurs logiquement très demandés. Ces professionnels utilisent différentes techniques, certaines plus insolites que d’autres, pour débarrasser les rues, les logements, les établissements, etc., des rats, mais également parfois d’autres rongeurs ou d’insectes. Avant de passer à l’action, le dératiseur ou la dératiseuse doit être capable de détecter et de diagnostiquer la présence des nuisibles.

 

Vous correspond si : vous souhaitez participer à la salubrité de la société et vous n’avez pas peur de travailler au contact d’animaux que vous êtes chargé d’éliminer. Le métier de dératiseur demande une excellente condition physique et une grande rigueur dans la détection, l’analyse des méthodes à employer, et la procédure à mettre en place. Que ce soit pour des interventions chez des particuliers ou des professionnels, il faut souvent savoir rester discret, et être à l’écoute de son client pour répondre à ses besoins.

En tant que futur dératiseur, vous n’avez pas besoin d’avoir de diplôme particulier. Cette profession est ouverte à tous, mais il est tout de même possible de commencer à se former très tôt en suivant :

  • Un Bac pro Hygiène, propreté, stérilisation ;
  • Ou un CAP Agent de propreté et d’hygiène.

Des certifications (Certibiocide, CEPA, etc.) sont ensuite délivrées pour attester des bonnes pratiques des professionnels.

Ascensoriste

Parmi les métiers indispensables à nos logements modernes, existe également celui d’ascensoriste. Si ce professionnel est connu pour réparer les ascenseurs d’immeubles, il se voit aussi confier de nombreuses autres missions. Un ou une ascensoriste doit être également capable :

  • D’installer un ascenseur dans son ensemble et de le mettre en route ;
  • De procéder aux vérifications de bonne marche et de sécurité ;
  • De mettre en conformité les ascenseurs avec les normes de sécurité ;
  • De moderniser les appareils au fil des ans.

Les ascensoristes peuvent aussi travailler sur l’entretien, le dépannage, la surveillance ou l’installation d’escaliers mécaniques, de trottoirs roulants, de monte-charges, etc.

Selon la fédération des ascenseurs, le métier recrute ! DR/Cécile Cayon

Vous correspond si : vous êtes attiré par les métiers manuels, et plus particulièrement par la réparation, le bricolage, la mécanique et l’électricité. Comme un dératiseur, un ascensoriste doit être physiquement prêt, et peut avoir à travailler seul (autonomie exigée) ou à plusieurs (esprit d’équipe demandé). Si vous travaillez en tant que chef d’équipe, des qualités managériales sont nécessaires. Étant donné la sécurité nécessaire pour la bonne utilisation d’un ascenseur, votre rigueur sera votre meilleure alliée. Il vous faudra également être à l’écoute des problèmes de votre clientèle et savoir les anticiper.

 

Vous avez envie de devenir ascensoriste ? Après l’obtention d’un Bac professionnel spécialisé dans la maintenance, l’électricité ou l’électronique, vous pourrez vous diriger vers :

  • Une mention complémentaire (MC appelée certificat de spécialisation ou CS à la rentrée 2024) en Technicien (ne) ascensoriste service et modernisation (Bac + 1) ;
  • Un BTS maintenance des systèmes (Bac + 2) ;
  • Un BUT (Bac + 3) Génie Industriel et Maintenance (GIM) avec parcours Management Méthodes et Maintenance Innovante (3MI) ;
  • Une formation spécialisée (continue ou en entreprise).

Là aussi, des certifications professionnelles (habilitations électriques de travaux hors tension et habilitations électriques de travaux sous tension) sont nécessaires pour exercer.

Goûteur d’eau

Davantage considérée comme une activité supplémentaire plutôt qu’un métier à part entière, la profession de goûteur d’eau n’en reste pas moins extrêmement utile. Comme son nom l’indique, le goûteur ou la goûteuse d’eau est chargé de goûter de l’eau, et plus particulièrement de l’eau potable du robinet ou en bouteille. Cela afin de s’assurer du bon goût et de la bonne qualité des différentes eaux consommées en France. À la manière de celle d’un œnologue, la mission du goûteur d’eau est à la fois gustative, visuelle et olfactive. Le goûteur ou la goûteuse d’eau contrôle la qualité du liquide en essayant de déceler un mauvais goût, une mauvaise couleur ou une mauvaise odeur. Parfois, on lui demande spécifiquement de confirmer ou d’infirmer des remarques faites par les consommateurs.

Vous correspond si : vous souhaitez vous rendre utile quelques heures par semaine en dehors de votre activité professionnelle. En effet, vous ne passerez en principe jamais plus d’une demi-heure par jour à goûter de l’eau, et votre mission ne sera pas toujours rétribuée. Devant être capable de déceler la moindre odeur ou saveur désagréable, ou encore une couleur inhabituelle, le goûteur d’eau a besoin d’avoir des sens très développés.

 

Il n’y a évidemment pas de diplôme demandé pour devenir goûteur d’eau. En revanche, les laboratoires ou entreprises faisant appel à vous commencent par tester vos sens, avant de vous dispenser une formation spécifique afin de vous enseigner les différentes méthodes et procédures à suivre.

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