Rugby : le président de la FFR doit se contenter d’une «réunion de travail» en guise d’États généraux

Objet d’une motion de défiance ce vendredi matin lors du comité directeur de la FFR, comme révélé par le Figaro, Florian Grill a dû faire marche arrière sur sa proposition d’organiser des États généraux le jeudi 29 août.

Avec 19 élus sur 40 (mais seulement 35 présents à Marcoussis ce vendredi) portant cette motion de défiance, le président de la FFR aurait probablement été mis en minorité en cas de vote. Selon nos informations, il a donc préféré retirer sa proposition, ce qui entraîne l’annulation de ces États généraux sous cette forme réglementaire la semaine prochaine.

Une simple réunion de travail à la place

«Votre décision de convoquer des États généraux du rugby, moins de huit semaines avant une élection du Comité directeur et du Président, nous semble incompatible avec le calendrier électoral», écrivaient les 19 frondeurs dans leur motion de défiance.

La semaine dernière, son futur adversaire à l’élection à la présidence de la Fédération – le 19 octobre -, Didier Codorniou, avait déjà envoyé un courrier au comité d’éthique de la FFR pour s’opposer à la convocation de ces états généraux dans un délai si court.

À la place, une simple «réunion de travail» se tiendra dans la matinée du 29 août avec des représentants de la FFR, de la LNR ainsi que les responsables des différentes équipes de France. «En responsabilité, j’ai pris la décision d’organiser ce que la presse a appelé des États Généraux le 29 août prochain pour donner un cadre de vie à la future tournée d’Automne», a ainsi contourné Florian Grill sur sa page Facebook, attribuant la qualification de ces réunions en états généraux aux médias.

«Ce seront des réunions de travail, avec trente personnes» réparties en six groupes et représentant l’ensemble des familles du rugby, a-t-il ensuite précisé à l’AFP, disant reprendre l’expression «États Généraux» car elle s’est imposée dans la presse. Manière habile de conserver la face…