Rugby : le Japon, nouvelle terre de conquête du Stade toulousain

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Les nuages noirs courent dans le ciel. Le tonnerre gronde parfois. Les jeunes rugbymans japonais n’en ont cure. Concentrés, ils appliquent les consignes données par Emile Ntamack, Daniel Andry et Ismaël Hessani. Les trois entraîneurs de l’académie du Stade toulousain ont animé un stage, du 20 au 22 août, dans le verdoyant centre de loisirs Tsumagoi du département de Shizuoka, au Japon.

Invités par l’équipe professionnelle locale, les Shizuoka Blue Revs, partenaire du Stade toulousain, ils intervenaient pour la première fois dans le pays. L’objectif : instiller une touche du fameux « jeu de mains, jeu toulousain » à 36 jeunes pousses rugbystiques, mais aussi développer l’image de l’équipe championne de France et d’Europe, mal connue dans l’archipel.

« C’est difficile, mais c’est vraiment sympa », apprécie, en sueur, Luna Yamamoto, seule fille du groupe, 12 ans et membre de l’académie de Shizuoka, où elle joue au rugby à VII, faute d’un nombre suffisant de joueuses pour former une équipe de quinze. « Le jeu est vraiment rapide. Mais j’ai envie de le faire découvrir dans mon école », renchérit Ayumu Matsuura, âgé d’une dizaine d’années. Venu de Kanagawa, au sud de Tokyo, le jeune garçon a découvert le rugby il y a quatre ans grâce à un copain : « J’ai regardé un match. J’ai trouvé ça super. »

Au centre Tsumagoi, les séances d’une heure et demie, matin et après-midi, portent sur la passe, le soutien au plus près du joueur, la conservation du ballon. Les cadres toulousains sont épaulés par des joueurs de Shizuoka, comme la star locale, Yuki Yatomi, demi de mêlée tout juste retraité des terrains.

« Il m’a dit que cette équipe jouait vite »

« Au Japon, tout est très structuré. Chacun applique le programme. Ces jeunes sont encore malléables, de véritables éponges. Notre objectif est de leur insuffler un peu de la philosophie toulousaine, qui pousse à oser et à sortir des cadres », explique Emile Ntamack. L’ancien des lignes arrières de Toulouse et de l’équipe de France est ravi de leur réaction : « La communication passe vraiment bien. »

Pour le Stade toulousain, ce stage s’inscrit, aussi, dans le cadre d’une politique de développement de son image dans un archipel plus tourné vers la Nouvelle-Zélande que vers la France. Près de la moitié des enfants du stage ne connaissait pas le club français. « Je suis venu parce que mon père me l’a conseillé. Il m’a dit que cette équipe jouait vite », explique Sora Yamazaki, qui a enchaîné les vidéos sur YouTube pour s’initier au jeu des Rouge et Noir.

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