Ridha Chkoundali : les plans de dveloppement devraient tre prsents aux experts tunisiens

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Ridha Chkoundali : les plans de dveloppement devraient tre prsents aux experts tunisiens

Le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, a commenté, samedi 27 juillet 2024, la rencontre qui s’est tenue il y a quelques jours, le mercredi 24 juillet, entre la ministre de l’Économie et de la Planification, Féryel Ouerghi et des partenaires, des bailleurs de fonds étrangers et des représentants d’institutions de développement internationales et régionales.

Selon un communiqué, la ministre a affirmé, à cette occasion, que le ministère commencera à préparer le plan de développement pour la période 2026-2030 dans un cadre participatif avec toutes les parties concernées, en soulignant l’importance d’adopter une nouvelle méthodologie qui se base sur les objectifs qualitatifs. Elle en a profité pour passer en revue les grandes tendances de développement fixées par le gouvernement tunisien et les réformes qu’il s’efforce d’incarner dans le cadre d’une vision claire en vue de parvenir à un développement global et durable. Et de préciser que ces tendances et réformes portent sur un certain nombre d’axes fondamentaux : la transition énergétique et les changements climatiques et son impact sur les ressources en eau, le développement des infrastructures, le climat des affaires et des investissements, le soutien aux petites et moyennes entreprises, la réforme des entreprises publiques, la numérisation et simplification des services administratifs, l’amélioration des conditions sociales, etc.

M. Chkoundali a expliqué, tout d’abord, dans une déclaration rapportée dans le bulletin d’information de 13h00 de Mosaïque Fm, que « cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mobilisation des ressources extérieures nécessaires au financement des projets que le ministère inclura dans le cadre du plan de développement 2026-2030 », et que « cela n’a rien à voir avec la mobilisation de ressources extérieures pour financer le budget de l’État ». Et de faire remarquer que « les concertations sur le financement du budget de l’État ne se déroulent pas dans un cadre élargi, mais plutôt sous la forme de réunions bilatérales avec les bailleurs de fonds ».

L’universitaire en a profité pour critiquer le ministère, en estimant qu’il aurait dû consulter les acteurs économiques et les compétences tunisiennes dans le domaine économique, et cela dans le cadre d’un dialogue national global, avant de le présenter à des tiers. Et de noter qu’il est illogique de présenter les grandes lignes de ce plan de développement aux étrangers alors que les Tunisiens n’en connaissent pas les détails. Et de noter que la nouvelle méthodologie envisagée par le ministère pourrait faire des objectifs à atteindre « de simples slogans n’obligeant le gouvernement à rien ».

Ridha Chkoundali a conseillé le ministère de modifier sa méthodologie en définissant des objectifs quantitatifs et annuels afin qu’il puisse suivre lui-même leur réalisation d’année en année. Cela permet également aux bailleurs de fonds de suivre plus facilement les progrès réalisés dans la réalisation des objectifs convenus et en parallèle permet de gagner la confiance des Tunisiens dans les choix réalisés.

I.N.

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