RÉCIT – Les rumeurs de Springfield propagées par le candidat républicain lui permettent de ramener le débat sur son thème de campagne principal, l’immigration et la fermeture des frontières du pays.
Springfield, Ohio, envoyé spécial
Une tradition veut qu’il existe une ville appelée Springfield dans presque chaque État américain. Rien ne distinguait celle de l’Ohio de centaines d’autres agglomérations à travers les États-Unis, avant que la ville ne devienne la semaine dernière l’épicentre de la campagne électorale présidentielle.
En plein débat contre Kamala Harris, le 10 septembre, Donald Trump a décrit la ville envahie par des migrants clandestins haïtiens : « A Springfield, ils mangent les chiens, ces nouveaux arrivants. Ils mangent les chats. Ils mangent les animaux des gens qui vivent là. C’est ce qui se passe dans notre pays, et c’est une honte. » Les modérateurs de la chaîne ABC ont démenti en direct. Mais une semaine plus tard, l’affaire a pris une dimension nationale et internationale. Les télévisions du monde entier ont déferlé sur cette petite ville de l’Ohio. Les médias américains ont répété en boucle qu’aucun chat ni aucun…
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