Rentrée scolaire : ces départements que les professeurs des écoles cherchent à fuir

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Alors que la rentrée scolaire s’annonce sous tension dans certaines académies, le découragement guette les nombreux enseignants qui tentent de s’extraire des zones les plus en crise.

Lors de sa conférence de presse organisée autour de la rentrée scolaireNicole Belloubet, ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, s’est montrée moins affirmative que l’exécutif qui promettait l’an dernier «un professeur devant chaque classe». Elle s’est néanmoins voulue optimiste quant à une couverture de 100% des besoins en enseignants dans le premier degré (maternelle et élémentaire). 

Pointant toutefois des difficultés dans quatre académies (Créteil, Versailles, la Guyane et Mayotte), qui n’ont pas encore pourvu l’intégralité des postes malgré la tenue de sessions complémentaires du ​​concours de recrutement de professeurs des écoles (CRPE) et un recours de plus en plus important aux contractuels (en hausse de 42% entre 2015 et 2022).

Une réforme du CRPE entre parenthèses

Si les chiffres sont légèrement meilleurs que les années précédentes au niveau du recrutement des professeurs des écoles via le CRPE, il faudra vraisemblablement attendre la mise en place de la réforme de ce concours pour voir la situation se décanter. Annoncée par le président Macron en avril, cette réforme entend replacer le CRPE à l’issue de la licence et non au niveau master comme c’est le cas depuis 2011. Les admis intégreront ensuite un master rémunéré pour peaufiner leur formation. Mais après la dissolution, le dossier est au point mort.

Autre problème soulevé par le concours, sa localisation par académie (contrairement au Capes, national). Un point piégeux qui va de pair avec un système de mutation interdépartementale priorisant les enseignants ayant accumulé le plus de points. Ils sont nombreux à faire le choix de passer le CRPE dans une académie «abordable», comme à Créteil : en 2023, l’académie ouvrait 1166 postes pour seulement 832 candidats présents au concours. Au risque de se retrouver par la suite coincés dans leur département d’affectation. Chaque année, 80 % des demandes de mutations ne peuvent aboutir, un chiffre qui grimpe à 94 % dans certains départements.&nbsp

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