LES PETITES MAINS DES INFLUENCEURS (5/5) – Bien loin de l’image du youtubeur se filmant seul chez lui, les plateaux de tournage des créateurs de contenus sont peuplés de professionnels de la captation audio et vidéo, rémunérés en deçà des standards de l’audiovisuel.
« Il faut que les spectateurs accrochent tout de suite. » Lorsqu’il évoque les techniques de tournage pour YouTube, Joseph Da Rosa n’y va pas par quatre chemins. Une chose est sûre, en écoutant le cofondateur de Scroll, entité de production de l’agence de talents Follow Group : l’ère des vidéos amatrices, tournée avec une webcam dans la chambre de ces jeunes créateurs de contenus, est définitivement révolue.
Désormais, les youtubeurs publient des vidéos dont l’ambition et la qualité de production n’ont parfois rien à envier à l’industrie de la télévision. Une montée en gamme rendue nécessaire par la croissance de la plateforme, autant dans son nombre de spectateurs (près de 20 millions par jour en France) que dans le volume de contenus publiés.
Ce point est abordé dans le documentaire Merci internet, dédié au parcours du deuxième youtubeur le plus suivi de France, Squeezie. On peut y découvrir sa collaboration avec le réalisateur Théodore Bonnet, laquelle est…
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