Quand Clemenceau, ministre de l’Intérieur, luttait contre la délinquance et pour l’ordre public

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GRAND RÉCIT – De 1906 à 1909, années marquées par les méfaits spectaculaires de bandes de criminels et par des conflits sociaux très violents, «le premier flic de France» prend tous les problèmes à bras-le-corps. Et il marque profondément l’histoire de la Place Beauvau.

«Je suis le premier des flics», assène Clemenceau, bravache, alors qu’il est ministre de l’Intérieur. Quand le lutteur s’installe Place Beauvau, en 1906, il a hérité du portefeuille le plus difficile du gouvernement. Mais un homme qui, comme lui, s’est battu douze fois en duel à l’épée ou au pistolet, ne se dérobe pas devant ses responsabilités. Il va faire face à tous les périls pour garantir l’ordre et la sécurité.  

Fils d’un médecin républicain de Vendée, médecin lui-même, Clemenceau a été élevé dans le culte de la Révolution et admire 1793 au moins autant que 1789. Son premier souvenir politique remonte à l’effervescence de 1848, dont il fut le témoin à 6 ans. Avant la Place Beauvau, sa vie a été riche, variée, intense: journaliste aux États-Unis sous le Second Empire, maire de Montmartre au début de la Commune, député radical, rédacteur en chef de journaux. Mis en cause dans le scandale de Panama, battu aux législatives de 1893, l’homme a connu une traversée…

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