Qu’est devenu l’espace électoral et politique de «la droite de gouvernement»?

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François-Xavier Bellamy, Bruno Retailleau, Éric Ciotti, Gérard Larcher, François Baroin et Annie Gennevard lors d’une réunion en janvier 2023.
EMMANUEL DUNAND/AFP

DÉCRYPTAGE – Professeur émérite des universités à Sciences Po, ancien directeur du Cevipof, Pascal Perrineau analyse la nature du recul électoral de la droite «de gouvernement».

Depuis l’élection du Parlement européen au suffrage universel, en 1979, la droite de gouvernement qui associait la tradition néo-gaulliste et celle du centre droit est passée d’une situation ultradominante dans les années 1980 (entre 37 % et 43 % des suffrages) à une première érosion sensible dans la décennie 1990 et la première décennie du XXe siècle (entre 25 % et 29 %).

Dans les années 1980 et 1990, le poids de ce centre droit était tel que deux figures de l’UDF, Simone Veil (1979-1982) et Nicole Fontaine (1999-2002), deviendront présidente du Parlement européen. Mais, depuis 2019, la droite s’est effondrée en dessous de 10 %. Éloignée du pouvoir national depuis douze ans, elle ne joue plus, sur le plan national et européen, que le rôle de témoin d’une époque révolue.

L’influence française à Strasbourg en a pâti, et le grand parti de la droite européenne, le Parti populaire européen (PPE) est dirigé par la CDU-CSU allemande (Manfred Weber président du groupe du PPE depuis 2022) ou par…

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