ENQUÊTE – La parenthèse enchantée de sortie de Covid aura duré deux ans, pas plus pour les compagnies aériennes. Elles gagnent de moins en moins d’argent, voire plongent dans le rouge.
Fin avril, le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, était tout sourire. « Nous enregistrons une demande forte, significativement plus élevée que l’année dernière pour l’été, déclarait-il. Nous continuons à augmenter notre offre, spécialement sur le long courrier. » Le 31 juillet, le patron du plus gros transporteur européen (Lufthansa, Swiss, Austrian Airlines, Brussels Airlines…) avait changé de ton. « Les prévisions de profits ont dû être revues à la baisse dans le secteur et aussi pour nous », prévenait-il. Jusqu’alors, le groupe allemand escomptait un Ebit ajusté de 2,2 milliards d’euros. Aujourd’hui, il table sur 1,4 milliard à 1,8 milliard pour le même ratio financier. On est loin, bien loin des 2,7 milliards d’Ebit ajusté encaissés en 2023.
La parenthèse enchantée de sortie de Covid aura donc duré deux ans, pas plus pour les compagnies aériennes : entre avril 2022 et mars 2024, les voyageurs sevrés de voyages pendant la pandémie se ruaient sur les billets d’avion à n’importe…
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