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Présidentielle américaine : après son débat catastrophique, Joe Biden pourrait-il encore être remplacé ?

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La prestation de Joe Biden a semé un vent de panique dans le camp démocrate qui doute de plus en plus de son candidat, rapporte la presse américaine. Mais remplacer le président sortant s’annonce délicat… sans son consentement.

Le premier face-à-face de la campagne présidentielle américaine a semé un vent de panique chez les démocrates, rapporte ce vendredi la presse américaine. Apparaissant parfois désorienté, bafouillant à plusieurs reprises, le président sortant Joe Biden n’a pas rassuré sur sa forme physique et son acuité mentale, nourrissant plus que jamais les doutes sur sa capacité à gouverner quatre années de plus s’il était reconduit. Commentateurs et militants démocrates ne s’y sont pas trompés. «Il va y avoir des discussions pour savoir s’il doit continuer», a indiqué sur CNN David Axelrod, ancien conseiller du président Barack Obama. «Je souhaite que Biden réfléchisse à sa performance lors de ce débat, puis annonce sa décision de se retirer de la course», a renchéri l’éditorialiste du New York Times Nicholas Kristof.

La vice-présidente Kamala Harris a bien tenté d’éteindre l’incendie, en soulignant que «la fin (du débat) a été forte» malgré un «départ lent» et appelant à se concentrer sur «le fond» et non la forme. Le mal semble fait pour le camp démocrate… Mais le temps presse pour trouver une alternative éventuelle à la candidature du président sortant, car les présidentielles ont lieu dans moins de cinq mois. Et qu’il apparaît délicat de désigner un remplaçant dans ce laps de temps.

Un remplacement impossible à moins d’un désistement

Les règles du parti démocrate ne laissent en effet pas beaucoup de marge de manœuvre. Joe Biden a écrasé les primaires, qui ont débuté en janvier dernier, avec 3900 délégués acquis sur 4000. Il possède donc une légitimité totale. Le président sortant n’est pas investi pour autant. Il le sera officiellement lors de la convention démocrate qui se déroulera du 19 au 22 août prochain à Chicago. Les délégués qui l’ont plébiscité lors des primaires doivent officiellement l’investir à cette occasion.

En réalité, Joe Biden ne pourra être remplacé que s’il renonce de lui-même, ce qui ne semble pas, pour l’heure, être d’actualité. La charte du Comité national démocrate prévoit bien des dispositions en cas d’incapacité, mais «je ne vois pas qui peut mettre en place cette procédure», explique la spécialiste de la politique américaine Nicole Bacharan. «Personne n’osera aller de manière hostile contre le président», ajoute-t-elle.

S’il se désiste en revanche, les cartes seront entièrement rebattues lors de la convention de Chicago. «Les délégués redeviendront libres de soutenir le candidat de leur choix», indique Nicole Bacharan. «Il y aurait donc une convention ouverte avec de nombreux tours de scrutin, du lobbying dans les arrière-salles…», prévoit la politologue. Ce qui ne s’est plus produit depuis 1976, lors de la convention républicaine qui a opposé Gerald Ford et Ronald Reagan.

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Quel successeur ?

Se poserait alors la question d’un successeur, qui devrait réussir à s’imposer en un temps très restreint. La candidate naturelle serait vraisemblablement Kamala Harris. «S’il se retirait, Joe Biden la soutiendrait», assure Nicole Bacharan. Ces dernières semaines, l’ancienne candidate Hillary Clinton a fait plusieurs apparitions publiques, laissant envisager une potentielle candidature. «C’est absurde : elle n’a plus l’âge et a déjà eu sa chance à deux reprises», rappelle la politologue. Michelle Obama, dont le nom revient régulièrement ? «Un fantasme de démocrates en panique».

Si Joe Biden venait à se retirer, les regards se tourneraient sans doute aussi vers trois gouverneurs démocrates. Celui de Californie, Gavin Newsom, celle du Michigan, Gretchen Whitmer, et celui de l’Illinois, Jay Robert Pritzker. «Ils pèsent très lourd dans le parti», indique Nicole Bacharan, avant de tempérer : «Mais ils n’ont pas de notoriété nationale, or, c’est primordial pour une élection présidentielle».

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