On pouvait craindre de passer à côté de l’événement en raison de l’absence d’épreuve officielle organisée sur le territoire, mais le Val-d’Oise a bien vécu la fête des Jeux olympiques de Paris 2024, au cours d’un été aux allures de « parenthèse enchantée », selon les mots de la présidente (LR) du département, Marie-Christine Cavecchi. Une liesse incarnée bien entendu par le passage de la flamme olympique, le 19 juillet, avec 100 000 personnes réunies tout le long du parcours (dont 17 000 à l’hippodrome d’Enghien-Soisy).
Mais les jeux vont également laisser un véritable héritage, avec de nombreux chantiers mis en œuvre dans l’optique de l’événement. « Nous avons profité de l’esprit olympique pour accompagner les communes dans la construction et la rénovation d’équipements sportifs », explique la patronne du 95.
Cela comprend des petites structures comme des espaces de street work out, des skate-parks, ou des citys stades, mais également des bâtiments importants, comme le centre aquatique Aquaval Alice Milliat de Saint-Leu-Taverny (deuxième piscine olympique du département après celle de Sarcelles), ou le complexe sportif Gilles Boutantin, à Cormeilles-en-Parisis.
Terrain de beach-volley à Taverny avec le sable de la tour Eiffel
Deux équipements ayant nécessité d’un investissement important (51 millions d’euros pour la piscine et 13,5 millions pour le complexe sportif), inaugurés quelques mois avant les jeux, et qui ont été utilisés pour héberger quelques-unes des vingt délégations étrangères accueillies pendant la compétition.
Ainsi, l’équipe de volley du Japon s’est entraînée à Cormeilles, tandis que la nouvelle piscine a accueilli une nageuse du Timor oriental, les délégations olympiques du Cameroun, du Sri Lanka ou de Suisse, avant l’Argentine pendant les jeux paralympiques. 350 000 visiteurs sont maintenant attendus chaque année. « C’est un héritage palpable, appuie Marie-Christine Cavecchi. Nous avons investi pour l’avenir, travaillé pour les générations futures. »
Cerise sur le gâteau : le Comité d’organisation des Jeux olympiques a également décidé de donner au club de volley de Taverny une partie du sable utilisé pour les épreuves de Beach volley, sur le Stade de la tour Eiffel. Ce sable servira à créer un terrain de beach-volley aux dimensions réglementaires, soit 22 m par 22 m, répondant ainsi aux exigences pour l’accueil de compétitions nationales.
Installé en extérieur, entre le Gymnase André Messager Cosom et le skatepark, il sera utilisé par le club local, mais également les écoles voisines. La ville a investi entre 25 000 et 30 000 euros pour rendre le terrain durable, en conformité avec les exigences de la Fédération Française de Volley.
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