Philippe d’Iribarne: «Vatican II a ouvert la porte de l’Église à des courants réformateurs radicaux»

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GRAND ENTRETIEN – Dans son nouvel essai, l’économiste et anthropologue propose une étude du christianisme contemporain à la lumière du concile Vatican II. Qui fut un révélateur et un accélérateur de fractures du monde chrétien plus anciennes, nées avec la modernité.

Cet article est issu du «Figaro Magazine»

LE FIGARO MAGAZINE. – Votre livre analyse la fracture qui divise le monde chrétien. Une fracture particulièrement apparente depuis Vatican II, mais qui, selon vous, vient de plus loin…

Philippe D’IRIBARNE. – L’étape clé, c’est le passage de la modernité à la postmodernité dans le milieu du XXe siècle. Comment cette rupture s’opère-t-elle? La modernité, héritière des Lumières, a élaboré une vision extrêmement exigeante de l’homme, être de raison, et a professé que le passage de l’égalité comme idéal politique à une égalité concrète supposait un énorme effort d’éducation des individus et des peuples. La postmodernité a rejeté cette vision élitiste. Elle a prêché l’avènement d’une société inclusive, au sein de laquelle tous seraient également respectés dans leur condition présente, quelles que soient leur origine et leur manière d’être. Pour elle, toute affirmation d’infériorité est réputée relever d’une discrimination infligée aux «dominés» par des…

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