Les Jeux de Paris 2024 sont bien terminés. Les étapes de démontage en cours dans la capitale nous le font bien comprendre jour après jour. Encore plus depuis la nuit de jeudi à vendredi avec le retrait des Agitos, ces trois pétales colorés, symbole des Jeux paralympiques. Ils étaient accrochés depuis fin juin au sommet de l’Arc de triomphe (VIIIe), face à l’avenue des Champs-Élysées.
Ce jeudi 19 septembre, le président du département de Seine-Saint-Denis a indiqué que son territoire allait hériter de ces trois virgules rouge, bleue et verte, de 7 m de haut, 3 m de large et d’1,5 t chacune. Un nouvel emplacement leur est déjà réservé à Bobigny. Il s’agit du bâtiment Le Prisme, un grand complexe sportif dédié au handisport. « On va d’abord les stocker, et puis, à la veille de l’inauguration, avant Noël, j’espère bien, ils seront installés », a expliqué Stéphane Troussel, invité de France Inter ce matin.
Le Prisme, « nouveau hub du handisport »
Ces Agitos faits d’acier 100 % recyclé, tout comme les Spectaculars (nom donné aux anneaux olympiques) suspendus à la tour Eiffel, ont été fabriqués par l’entreprise française ArcelorMittal. Deux ans de travail avaient été nécessaires à leur conception et leur réalisation. Le choix du célèbre tétrapyle parisien n’était pas un hasard puisque c’est sur l’avenue des Champs-Élysées que s’est tenue la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques cet été.
Déjà au cœur des Jeux pendant la compétition, la Seine-Saint-Denis va bénéficier d’un important héritage, en matière d’infrastructures (centre aquatique, logements du village des athlètes, etc.), de matériels et désormais de symboles avec ces trois croissants colorés.
Le Prisme, qui ouvrira cet hiver, a vocation à devenir un « pôle de référence inclusif sportif et métropolitain », appuie Stéphane Troussel à l’AFP. « Ça va être un nouveau hub du handisport unique, puisque le Prisme n’a pas d’équivalent en France », ajoute le porte-parole du Parti socialiste.
Les anneaux bientôt remplacés
« Plus qu’un souvenir, ces Agitos sont un symbole des liens qui unissent la Seine-Saint-Denis et les Jeux et une invitation à faire vivre leurs valeurs et leur héritage », a réagi de son côté Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024, dans un communiqué de presse.
Quant aux anneaux olympiques de la tour Eiffel, ceux-ci devraient être retirés d’ici à la fin du mois pour laisser ensuite place à d’autres anneaux, plus adaptés aux conditions météorologiques hivernales. La mairie de Paris Anne Hidalgo souhaite que ce symbole des Jeux olympiques demeure accroché à la Dame de fer, au moins jusqu’à 2028 et les prochains JO organisés à Los Angeles, aux États-Unis.
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