Le rapport, réalisé en 2022-2023 à la demande de la Ville par une équipe de recherche en économie du CESAER avec des données de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap) et les annonces du groupe SeLoger, a permis de dégager une information inédite : « Entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2023, l’encadrement des loyers à Paris a permis de limiter la hausse des loyers de 4,2 % », avance Stéphanie Jankel, chargée d’étude à l’Apur. Alors qu’un loyer mensuel moyen s’élevait à 1 469 euros selon les annonces du groupe SeLoger parues à Paris durant cette période, les chercheurs estiment qu’il aurait été de 1 533 euros sans la mesure d’encadrement, ce qui représente 64 euros par mois de dépense évitée, 768 euros par an pour un loyer moyen observé d’après les annonces. L’impact du dispositif aurait été deux fois plus important (-8,2 %) si tous les bailleurs avaient respecté l’encadrement en vigueur.
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