Paris 2024 : une première journée festive au rugby à VII, à défaut de feu d’artifice bleu

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Cette fois, on y est. « Papa, papa, c’est les Jeux olympiques ! », s’exclame une petite fille, étoiles dans les yeux, en débarquant sur le parvis du Stade de France à Saint-Denis. Mercredi 24 juillet, l’enceinte dyonisienne s’est parée des couleurs de Paris 2024 – un camaïeu de violet, mauve et rose – pour lancer le tournoi de rugby à VII. Côté Français, les Bleus du rugby ont « ouvert la voie à toutes les équipes olympiques », énonce le sélectionneur Jérôme Daret. A défaut de performances de choix – nul face aux Etats-Unis (12-12) et courte victoire contre l’Uruguay (19-12) –, le VII de France, assuré de disputer les quarts de finale, conserve ses rêves de sacre à domicile.

Cette première sortie des JO dans l’enceinte qui accueillera ensuite les compétitions d’athlétisme devait planter le décor. « Le rugby à VII va mettre en avant l’ADN de ces JO, car c’est l’heure de la fête », lançait la veille Aurélie Merle, directrice exécutive des compétitions sportives de Paris 2024, empruntant même à Ernest Hemingway son « Paris est une fête ». Affirmant « vouloir des Jeux pleins de surprises, d’émotion, de fun, de déguisements et de musique », elle anticipait une ambiance festive au rugby à VII, dont les tournois sont réputés à travers le monde : « ça va être “fast and furious”, et fun ». Et record, déjà : les 69 000 spectateurs présents mercredi effacent largement le précédent record d’affluence pour une journée de rugby à VII (54 000 spectateurs à Twickenham, en 2011).

Une affluence à même d’inhiber les Bleus. Car de l’imposante soucoupe volante qu’est le Stade de France, l’immense majorité de ces joueurs ne connaissait que les tribunes. « J’y suis allé plusieurs fois, mais pour voir le XV de France, là, on sera sur le terrain », relatait lundi l’expérimenté Stephen Parez-Edo. A l’exception d’Antoine Dupont, habitué des lieux, les spectateurs entonnant la Marseillaise ou tonnant des « Allez les Bleus » étaient une découverte pour ces joueurs. Et il a fallu s’y faire. « On s’y est préparés, mais rien ne peut vous préparer à ça », constate Aaron Grandidier-Nkanang. « C’est une grosse vague, une grosse claque qu’on reçoit », décrit de son côté Stephen Parez-Edo, auteur d’un grattage décisif dans les ultimes secondes face à l’Uruguay.

« On est au sommet » de l’ambiance

Lors de leur stage préparatoire, les Bleus ont été mis dans différentes situations par leur sélectionneur, pour s’adapter à toutes les situations. Parmi elles, une expérience à l’épreuve des vagues dans l’océan Atlantique, visant à forger le collectif, et des sessions danse, avec des danseuses du Moulin Rouge. Placés dans l’inconfort d’une situation inconnue, les joueurs devaient apprendre à gérer leurs émotions et « maîtriser le tempo », vantait leur entraîneur.

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