Paris 2024 : Laëtitia Guapo, la dynamiteuse du basket 3 × 3 français, « à chaque fois, je surpasse mes limites »

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Des quatorze athlètes français présélectionnés pour porter le drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO) de Paris, vendredi 26 juillet, Laëtitia Guapo n’était ni la plus connue ni la plus reconnue. Elle a fait campagne sans vraiment espérer rivaliser avec les deux lauréats, la discobole Mélina Robert-Michon, sept participations aux JO, et le nageur Florent Manaudou, médaillé d’or sur 50 m nage libre en 2012 à Londres. Mission impossible.

Mais elle était là, dans la short list, fière de porter les couleurs de son sport, le basket 3 × 3, une discipline accueillie au sein du programme olympique à Tokyo, en 2021, que la capitaine de l’équipe de France espère faire briller à compter du 30 juillet, sur la place de la Concorde, en plein air et en plein centre de Paris. Elle trouve son sport « très comestible, très télévisuel ». Il lui inspire de grands espoirs pour l’avenir : « Il y aura un avant-Paris et un après-Paris [2024]. »

Son sélectionneur, Yann Julien, rêve, lui, de la voir émerger de la quinzaine olympique non seulement médaillée, d’or si possible, mais aussi auréolée d’un nouveau statut : pourquoi pas « la Antoine Dupont de notre sport », dit-il en allusion à la superstar du rugby français. N’a-t-elle pas déjà été classée meilleure joueuse de basket 3 × 3 du monde, en 2021 ?

La Concorde, « le plus beau spot »

Comme ses partenaires de l’équipe de France de 3 × 3, Laëtitia Guapo, 28 ans, a l’habitude de jouer en extérieur – c’est la nature de ce sport né dans la rue, pour lequel un demi-terrain et un seul panneau suffisent. Elle a déjà disputé des matchs sur les places de nombreuses villes du monde, au Trocadéro ou à côté de la tour Eiffel, à Paris.

C’était beau, c’était bien, mais la Concorde, un stade éphémère pouvant accueillir 5 800 spectateurs, « c’est le plus beau spot », s’enflamme-t-elle – la tiédeur semble étrangère à sa nature. Autour de l’obélisque, les tribunes du 3 × 3 voisineront avec celles des épreuves de skateboard, de BMX freestyle et de breakdance.

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Ambiance assurée, Laëtitia Guapo s’en réjouit d’avance. « Se trouver au milieu des sports urbains, c’est carrément notre place. On partage leur esprit roots [comprendre attitude sans complexe, naturelle], qui mêle les arts de rue, les graffitis… » Et la musique, omniprésente à l’entraînement comme en compétition.

Lorsqu’on la rencontre un jour de printemps au Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive (Creps) de Vichy, dans l’Allier, elle répète ses gammes avec sept autres joueuses françaises – elles ne sont plus que quatre sélectionnées pour les JO. Une enceinte portative remplit la salle des rythmes de Dadju ou d’Aya Nakamura pendant l’échauffement, puis les exercices et les oppositions.

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