Paris 2024 : les Jeux olympiques à la recherche de l’adhésion populaire

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Les Jeux olympiques (JO) de Paris 2024 sont là et une crispation demeure. Indifférence (36 %), inquiétude (24 %) et même colère (5 %) : une enquête sur l’adhésion des Français aux JO (IFO P-Fiducial pour Sud Radio, effectuée les lundi 15 et mardi 16 juillet sur un échantillon représentatif de 1 504 personnes) révèle que la tenue, dans le pays, du plus grand événement sportif au monde ne réjouit toujours pas les foules. Un frémissement, toutefois : 23 % des sondés disent ressentir de la « satisfaction » en pensant à ces Jeux contre 11 % à la fin de mai.

Il est sans doute temps de ne pas rester le nez collé sur les chiffres. Car Paris 2024, désormais, c’est du concret. Les Jeux vont commencer. L’Ile-de-France mais aussi plusieurs villes de région (Marseille, Bordeaux, Nantes, Saint-Etienne, Lille, Lyon, Châteauroux et Nice) et même Teahupoo, une commune de 1 500 habitants située sur l’île de Tahiti, en Polynésie française, ne vont être, pour près de trois semaines, qu’un vaste terrain de sport. Plus de 10 000 athlètes sont attendus. Tous ont l’espoir de réaliser LA performance qui leur offrira un visa à vie pour la gloire.

Bien évidemment, entre 2013 – année des premières réunions destinées à relancer une candidature pour l’organisation des Jeux d’été, après les échecs cuisants de 1992, de 2008 et de 2012 – et aujourd’hui, rien (ou presque) ne s’est passé comme prévu. La liste des calamités qui ont atteint le projet Paris 2024 serait trop longue à dresser. Citons-en quand même quelques-unes, majeures : les pires attentats terroristes qu’ait connus la France, une pandémie, des guerres en Europe et au Moyen-Orient.

Le temps a fait son œuvre et une partie de celles et ceux qui ont veillé à ce que Paris soit, pour la première fois depuis un siècle, l’hôte des Jeux d’été, ne sont plus là. Certains sont morts, notamment Bernard Lapasset, en 2023, le premier chef de file de Paris 2024. D’autres sont passés à autre chose. Cinq ministres des sports ont piloté le dossier JO entre 2013 et 2024 : Valérie Fourneyron, Thierry Braillard, Laura Flessel, Roxana Maracineanu et Amélie Oudéa-Castéra. Cette dernière est désormais chargée des « affaires courantes » au sein du gouvernement Attal, démissionnaire, une conséquence des vertiges de la dissolution de l’Assemblée nationale, annoncée le 9 juin, moins de cinquante jours avant le début des Jeux.

Un drôle de signal

Aujourd’hui, impossible d’arrêter le chronomètre et d’espérer tout changer. Les premiers athlètes sont arrivés sur les sites et au village olympiques, tous finalisés dans les temps. C’est leur tour d’entrer en piste pour ce rendez-vous quadriennal qui hante leurs jours et leurs nuits. Et puisqu’il semble écrit que ces JO ne ressembleront pas à tout ce que l’on a imaginé, sachez que les compétitions commenceront dès le mercredi 24 juillet.

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