Paris 2024 : Au « marathon pour tous », le temps d’une nuit, ils se sont sentis athlètes olympiques

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« Je voulais me surpasser pour les Jeux olympiques. » Yuki Couliou, 43 ans, a réussi son pari : pour sa première participation à un 10 km, elle a terminé sa course en moins d’une heure, précisément en 58 minutes. « C’était très dur mais c’était la meilleure ambiance, surtout avec le public qui nous poussait », souligne-t-elle, médaille autour du cou.

L’engouement populaire s’est une nouvelle fois manifesté pour ces JO de Paris 2024, dans la nuit du samedi au dimanche 10 août, lors du « marathon pour tous », épreuve ouverte au grand public. Ce sont 20 024 coureurs et coureuses qui se sont élancés sur le tracé de 42,195 km ralliant Paris à Versailles pour se terminer aux Invalides – soit le même parcours que celui emprunté par les athlètes hommes samedi matin et par les femmes dimanche matin. Le même nombre de participants a également pris le départ sur un parcours plus court et accessible, de 10 km, dans Paris intra-muros, passant par les monuments historiques de la ville. Pour compter parmi les 40 048 élus, il fallait être sélectionné via des challenges sportifs, points cumulés, jeu-concours et tirages au sort organisés sur l’application « Marathon pour tous » du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024

Le coup d’envoi a été donné à 21 heures depuis l’hôtel de Ville. Sur la ligne de départ, Laredj Bourokba nous confiait être « hypercontent mais aussi très stressé à l’idée d’avoir une crampe ou de [se] blesser. » Parisien d’adoption depuis 2009, cet Algérien, qui court son douzième marathon, vise un temps de moins de 3 h 30. Mais il a avant tout « envie d’apprécier le moment. » Sa famille suit sa course à distance grâce à une application et une dizaine de ses proches sont dans le public présent le long du tracé.

Une foule en liesse

Dans la foule, ils sont nombreux à être venus encourager leur famille et amis. Dans le premier virage du parcours, Florian Linais hurle plusieurs fois « Allez Alex ! » à destination de sa compagne venant tout juste de passer devant lui. L’Essonnien de 31 ans n’a pas eu de dossard pour l’épreuve, s’étant pris trop tard pour se qualifier. Il participe donc à sa manière. « Je la suis à vélo. Je vais aller au niveau du km 10, puis à Versailles et à la côte des gardes, qui sera le moment le plus difficile. Et après je remonte sur Paris pour l’accompagner sur la fin »

A l’extérieur du Palais Royal, à deux pas du Louvre, un jeune homme vêtu d’un costume à l’effigie de la « Mona Lisa » s’écrie depuis la foule massée derrière les barrières : « On va les avaler, les kilomètres ». Avec sa bande de copains, ils se mettent sur la pointe des pieds pour ne pas rater le passage de leur amie marathonienne. C’est bientôt tous les inconnus autour d’eux qui reprennent en chœur le « Vazy Sophie ».

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