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Paris 2024 : à Verdun, le relais de la flamme placé sous le signe de la jeunesse

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Une allée d’herbe verte entourée de 16 000 croix blanches et au milieu une personne tenant la flamme olympique, avec en fond, l’imposant ossuaire de Douaumont, où reposent 130 000 soldats inconnus, français et allemands morts lors de la bataille de Verdun en 1916… Cela devrait être l’une des images fortes de la 44e étape du relais de la flamme olympique, dans la Meuse, samedi 29 juin.

Le début de la séquence sur le champ de bataille de Verdun sera, sans conteste, la plus symbolique des sept étapes dans le département. « A l’ossuaire, cela va rester très sobre, très dépouillé, selon la volonté du Cojop [Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024], explique Olivier Gérard, le directeur. Le champ de bataille doit paraître vide pour que ça soit le plus grandiose possible pour les caméras. »

La « bulle de sécurité » – les hommes et femmes de la police et de la gendarmerie qui gravitent au plus près de la flamme – devrait être tenue à l’écart au début de la séquence. Pour que cela soit possible, l’accès sera interdit aux voitures dès le matin et le site sera entièrement bouclé par les forces de sécurité une heure avant l’arrivée de la flamme.

Une jauge a été fixée à 800 personnes, toutes identifiées et connues à l’avance : organisateurs, porteurs de flamme, officiels, invités et public, 300 places ayant été mises à disposition sur inscription dix jours avant l’événement. Il y aura moins d’une centaine de personnes à l’ossuaire : officiels, mécènes (qui ont permis de payer les 100 000 euros de nettoyage du bâtiment pour l’occasion) et des jeunes Allemands de Rheinbach, ville jumelée avec Douaumont-Vaux (80 habitants).

Le départ de la flamme est prévu à 14 h 36, précises, de l’ossuaire de Douaumont, pour une arrivée à 15 heures au Mémorial de Verdun, en passant par le village détruit de Fleury sous Douaumont. Sur ces deux petits kilomètres se relaieront une dizaine de porteurs.

Deux femmes seulement, loin de l’égalité prônée

Leur identité, longtemps tenue secrète, a été dévoilée à tous, collectivités et institutions comprises, à J-3, selon le plan de communication établi par le Cojop. Peu ou pas de noms connus du grand public, mais des choix souvent symboliques, mettant en avant la jeunesse mais aussi les aspects militaires et sportifs – avec deux femmes, on est par contre loin de l’égalité prônée par Paris 2024.

Les militaires seront représentés par Juliet Boubli, 29 ans, servant au 1er régiment de Chasseurs de Thierville-sur-Meuse, monitrice d’équitation et championne de France militaire 2023 de saut d’obstacles. Elle devrait être entourée d’une haie d’honneur d’une quinzaine de militaires.

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