Parade olympique : c’était beau, c’était bien, c’était grand

Avouons-le en toute franchise, nous faisions partie de ceux qui étaient circonspects à l’annonce de cette parade sur les Champs-Élysées. L’impression d’alimenter inutilement cette JOstalgie qui étreint tous ceux qui ont vibré pendant les Jeux olympiques puis paralympiques. De prolonger artificiellement ces semaines magnifiques de communion et de fierté. De camoufler un quotidien redevenu morose, la trêve olympique ayant été refermée sans délai par une certaine catégorie de femmes et d’hommes politiques, plus prompts à tenter de provoquer le chaos qu’à s’enthousiasmer aux mérites des championnes et champions français.

Et puis, dès que nous avons vu les bénévoles apparaître sur la plus célèbre avenue du monde, le sourire jusqu’aux oreilles, dansant de joie, chantant leur plaisir d’être là. Légitimement célébrés par le public venu en masse – les 70.000 places s’étaient arrachées en deux heures -, eux qui ont été le moteur de la réussite des compétitions par leur bienveillance et leur sollicitude…