Devant la communauté catholique belge, samedi matin, le pape est revenu sur les conséquences de la crise des abus sexuels dans l’Église. Il s’est ensuite recueilli de façon imprévue sur la tombe du roi Baudoin en souhaitant sa béatification.
Le pape ne rate ce rendez-vous dans aucun pays. Celui de la rencontre avec le clergé local, les prêtres, les religieux, les religieuses, les laïcs. Elle est souvent convenue mais elle a détonné, samedi matin, dans l’immense basilique du Sacré-Coeur de Bruxelles, la cinquième église la plus grande du monde, située dans le quartier du Koekelberg, aujourd’hui majoritairement musulman.
Habituellement ce genre d’assemblée est peuplée de cols romains et de voiles de religieuses. En Belgique, c’étaient les femmes laïques qui dominaient l’assemblée, ce qui a donné beaucoup de dynamisme à la rencontre malgré le contexte de crise ecclésial.
En préambule, cinq témoins, dont trois femmes, ont d’ailleurs posé leurs questions à François autour d’une même problématique : comment l’Église, décrédibilisée par les abus et sa crise interne, peut-elle annoncer le Christ et l’Évangile dans un monde devenu indifférent ?
«Se réveiller de la torpeur»
Le pape assez souriant mais fatigué au troisième jour de sa visite commencée…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.
#Pape #François #Personne #nest #une #erreur #personne #nest #perdu #pour #toujours
Source link
Home