Après la panne informatique, les compagnies aériennes veulent faire payer CrowdStrike

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Delta entend bien obtenir des dommages-intérêts à CrowdStrike pour la panne informatique géante qui a secoué de nombreux aéroports — et bien d’autres secteurs d’activité — durant le week-end du 20 juillet. La compagnie aérienne américaine a mis plus de temps que la concurrence à retourner à la normale.

CrowdStrike n’est pas sorti de l’auberge. Le spécialiste en cybersécurité a fait planter des millions de PC d’entreprises il y a un peu moins de deux semaines, en livrant une mise à jour défectueuse d’un antivirus. Parmi les principaux secteurs touchés : le transport aérien, notamment les aéroports, où des milliers de voyageurs ont été coincés.

Delta, compagnie aérienne la plus touchée

Delta fait partie des compagnies aériennes qui ont eu le plus de mal à retomber sur leurs pattes. La plupart des concurrents ont pu relancer leurs PC bloqués à la fin du week-end du 20 juillet ; mais il a fallu plusieurs jours supplémentaires pour que le système informatique de Delta redevienne opérationnel. Ce qui vaut d’ailleurs à l’entreprise une enquête de l’administration fédérale.

Lire Retour sur le désastre CrowdStrike : est-ce vraiment la plus grande panne de l’Histoire de l’informatique ?

Le transporteur estime que les pertes liées à l’incident se montent à 500 millions de dollars. Plus de 6 000 vols ont dû être annulés. Et Delta compte bien se retourner vers CrowdStrike : Ed Bastian, le patron de la compagnie aérienne, a expliqué à CNBC qu’il n’avait pas d’autre choix que de réclamer des dommages-intérêts à l’éditeur logiciel. Selon le dirigeant, CrowdStrike n’aurait offert que « des conseils gratuits pour nous aider ».

CrowdStrike a simplement indiqué qu’il était au courant de cette interview, mais qu’il n’avait pas connaissance d’une plainte… pour le moment : Delta n’est pas la seule compagnie à vouloir faire payer l’éditeur, des transporteurs européens aussi cherchent à recouvrer une partie du manque à gagner, croit savoir le Financial Times.

Le problème, selon des experts de la Deutsche Bank, c’est que la responsabilité de CrowdStrike se limiterait à un montant n’excédant pas le prix que les clients avaient payé pour son logiciel. Autrement dit, pas grand chose, à moins que la justice s’en mêle.

Lire Le coût faramineux de la panne informatique CrowdStrike

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Par : Opera

Source :

FT

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