« On aurait pu davantage mettre en avant notre richesse patrimoniale » : Sonia Mabrouk livre son point de vue sur la cérémonie d’ouverture des JO

Ce samedi 21 septembre, Léa Salamé célébrait le retour de «Quelle époque !» avec ses acolytes Christophe Dechavanne, Philippe Caverivière et les humoristes Paul de Saint Sernin et Charlotte Dhenaux.

Pour l’occasion, elle recevait des invités venus de divers univers dont Flavie Flament et Julien Arnaud, nouveau duo à la tête de «Télématin» sur France 2, Arthur, qui fête ses 30 ans de carrière, Caroline Fourest, auteur du livre Le vertige Me Too (Grasset), Sonia Mabrouk, pour son ouvrage Et si demain tout s’inversait (Fayard) ainsi que Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 et Aurélie Aubert médaillée d’or à la boccia aux Jeux paralympiques de Paris 2024.

À lire aussi«On se Michel Druckerise» : Léa Salamé s’amuse de la venue de Christophe Dechavanne avec son chat dans «Quelle époque !»

La journaliste a questionné Tony Estanguet sur le bilan qu’il tirait de l’événement sportif. Ce dernier s’est dit évidemment satisfait, notamment concernant les jeux paralympiques. « Cette émotion qu’on a vécu collectivement, je pense que cela nous a fait du bien, ça va apporter un regard plus bienveillant sur la différence et sur ces personnes en situation de handicap », a-t-il confié. Tony Estanguet a ensuite raconté son souvenir le plus stressant des Jeux olympiques : « C’est la cérémonie d’ouverture sous la pluie, le déluge. D’avoir passé beaucoup de temps c’était vraiment très dur pour toutes les équipes dans les dernières heures », a-t-il expliqué.

« On aurait pu contribuer à infuser un peu plus de fierté compte tenu de ce patrimoine »

Sonia Mabrouk

Quelque temps plus tard, Léa Salamé a rebondi sur le sujet en demandant à Sonia Mabrouk si elle avait aimé la cérémonie d’ouverture. « Moi, je n’ai pas réagi, j’étais un peu occupée, vous avez montré le bébé tout à l’heure, a d’abord répondu la journaliste qui officie chaque matin sur CNews et vient d’être maman. J’ai des interrogations. Ce qui m’a un peu dérangée, et je n’ai pas du tout ni une vision conservatrice ni de la nostalgie, ce qui m’a un peu dérangée, parfois, c’est que je pense qu’avec tout ce qu’on a comme monuments, tout ce qu’on a comme passé, comme patrimoine, on n’aurait pu, non pas l’exalter – je ne suis pas dans l’exaltation – mais on aurait pu contribuer à infuser un peu plus de fierté compte tenu de ce patrimoine.» 

À lire aussiSonia Mabrouk : « Ma fille est un don du ciel, j’attendais de devenir mère depuis longtemps »

« Moi, j’aime un mot, j’ai dit tout à l’heure le plaisir, la beauté. C’était très beau, on aurait pu et c’est facile depuis ma place ici de vous le dire, mais je pense que cette beauté-là qui est historique, qui est patrimoniale, c’est aussi notre fierté nationale », a-t-elle poursuivi avant d’être interrompue par Léa Salamé. « On l’a vu le patrimoine…», a alors affirmé cette dernière. « On m’a posé une question donc c’est personnel », a surenchéri Sonia Mabrouk. « Pardon, ce n’est pas une critique, par quoi en plus? », a demandé Christophe Dechavanne. « Je ne sais pas, j’aurais parlé d’autres personnages dans l’histoire que la tête coupée de Marie-Antoinette, c’est un avis », a expliqué la journaliste. 

« Ah mais vous parlez des monuments là », a pointé l’animateur. « Les monuments c’est aussi l’histoire vous savez », a rebondi Sonia Mabrouk. « Mais en quoi aurait-on pu plus sublimer les monuments qui ont été rarement aussi beaux ?», a alors insisté Christophe Dechavanne. 
« Si vous voulez que je sois cheffe de cérémonie, je veux bien vous proposer… C’est un avis qui est tout à fait personnel, qui a été partagé par certains, cela ne veut pas dire que je ne l’ai pas suivie. J’ai trouvé qu’il y avait de très très bons moments, qu’il avait de l’émotion, je pense, à mon avis, qu’on aurait pu davantage mettre en avant notre richesse patrimoniale et je n’ai pas honte de le dire », a-t-elle conclu sur le sujet.