Oktoberfest : notre guide de survie à la grand-messe de la bière allemande

En deux mots

L’ancêtre de l’Oktoberfest remonte à 1810 lors du mariage du futur roi Louis 1^er de Bavière et de la princesse Thérèse de Saxe-Hildburghausen. La fête de la bière se déroule durant 16 jours à Theresienwiese à Munich. Son site s’étale sur 34,5 hectares et compte une quarantaine de « tentes », structures de grandes et petites tailles accueillant le public pour manger, boire, chanter et danser. Il y a deux parties : le Wiesn, à l’entrée gratuite et Oide Wiesn, qui rassemble les attractions foraines (grande roue, montagnes russes, toboggan géant…). L’entrée est payante (environ 4 €).

La bière

Son prix varie d’une tente à l’autre. Cette année, le litre oscille entre 13,60 € et 15,30 €. Il se boit lentement si l’on veut tenir la soirée. On ne danse pas sur les tables mais sur les bancs. Comptez 10,5 € pour une bouteille d’eau. La bonne nouvelle ? Il existe dix fontaines distribuant de l’eau gratuite à Oide Wiesn.

La réservation

Elle est vivement recommandée pour les groupes. Elle s’effectue sur le site Oktoberfest Booking (qui permet, aussi, d’échanger ou de revendre ses places) ou, sur le site de chaque tente via le portail de l’Oktoberfest. Le prix inclut, souvent, des bons de bières ou « mass », et un demi-poulet. Tout est complet sur internet ? Rendez-vous directement sur place. Il reste toujours, en théorie, des tables libres. Il faudra probablement faire la queue pour les obtenir. Les voyageurs solo peuvent jeter un œil sur le site de Munich Travel proposant un package incluant une table dans une tente, des vouchers (boissons et repas), une visite guidée de l’Oktoberfest ou de la Vieille Ville et un tour sur la Grande Roue.

La tenue bavaroise

L’habit traditionnel, Trachten, a fait son retour à l’Oktoberfest depuis une grosse vingtaine d’années. L’effet Instagram amplifie le phénomène et la jeune génération se prête volontiers au jeu. Rien ne vous oblige à vous glisser dans un Lederhosn, culotte courte en peau de cuir et bretelle, ou dans une Dirndl, robe-corset portée avec un tablier. Mais s’habiller à la bavaroise fait partie de l’expérience. Oubliez les matières en nylon ou polyester – elles seraient mal vues par certains. Rendez-vous dans une boutique spécialisée, voire de seconde main comme Holareidulijö. Comptez environ 150 € pour une robe au décolleté plongeant et 75 €, selon les tailles, pour un pantalon. En prime, une bière offerte. 

Autre option, jouer avec un accessoire comme un sac de Zoé Lu, entreprise munichoise, qui a sorti spécialement une ligne pour l’occasion. Sinon, pour le plaisir des yeux, ou pas seulement, rendez-vous chez Lederhosenwahnsinn, un spécialiste qui propose des pantalons en cuir ayant parfois 100 ou 150 ans !

L’arrivée ou le départ

Le métro ! C’est le transport le plus rapide. Vous ne serez pas seuls, les wagons sont bondés. Au retour, jetez un œil sur vos voisins alcoolisés pour éviter de décrypter leur repas (saucisse ou poulet ?) régurgité. Une évidence…

After

La dernière commande de bière (ou autre boisson) est prise jusqu’à 22h30 ou 23h selon les jours. Le site ferme aux alentours de minuit. Pour l’after, plusieurs options : 089-Bar, Milchar, le P1 ou Wiensclub. 

L’alternative ? Célébrer, en ville, la fête de la bière dans l’une des plus anciennes et célèbres brasseries, Hofbräuhaus. L’ambiance est aussi folle que dans sa tente à Theresienwiese.

En vidéo, l’astuce pour rendre votre bière bon marché délicieuse