« Nous allons faire de la prévention dans des zones reculées au Pérou » : 8 étudiants en médecine s’engagent

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« Ça nous tient à cœur de rendre l’accès au soin accessible pour tous ! Au-delà de nos petites connaissances en médecine, nous allons apporter aussi des fonds, et des médicaments sur place ». À 20 ans, Jade fait partie de l’équipe de huit étudiants en médecine de la Sorbonne qui en juin prochain s’envolera pour le Pérou pour prêter main-forte à une équipe médicale qui sillonne les montagnes péruviennes.

Leur objectif est triple puisqu’ils iront sensibiliser les populations isolées aux dangers du moustique dans la jungle, apporteront du matériel médical dans les montagnes péruviennes et aideront le service des urgences de Lima.

« Ils savent que c’est dangereux, mais ne savent pas forcément comment se protéger »

« On dépend de Solsu, la plus grande asso humanitaire des étudiants de France, principalement des étudiants en médecine », raconte Jade. Chaque année, Solsu organise plusieurs missions humanitaires au Pérou, au Nicaragua, au Cambodge ou encore au Bénin et à Madagascar.

« Les missions sont toutes différentes en fonction des pays. Au Cambodge par exemple, il s’agissait de construire un mur pour sécuriser la périphérie d’une école », précise la jeune femme : « Le projet au Pérou nous a intéressés car il est en lien avec Meraki, la plus grosse ONG de médecins bénévoles du Pérou et il concerne directement notre domaine d’études, la santé. »

Sur place, le syndrome de Guillain-Barré fait des ravages et provoque d’énormes besoins en oxygène et en médicaments. « Nous allons faire de la prévention dans des zones reculées comme la jungle d’Ucayali et les montagnes péruviennes : la population sait que c’est dangereux, mais ne sait pas forcément comment se protéger de la dengue, du paludisme, de la fièvre jaune et du chikungunya, transmises principalement par les moustiques et qui provoque le syndrome de Guillain-Barré. »

Dans un second temps, l’équipe aidera les urgences de Lima. « On est deux seulement à assez bien parler espagnol, le reste doit apprendre avant de partir. Car si les médecins parlent anglais, ce n’est pas le cas de la population péruvienne ! », souligne Jade.

Des emballages de paquets cadeaux et une cagnotte

Côté organisation, l’équipe d’étudiants est bien rodée. « Ebony est cheffe de projet en charge de coordonner les équipes, et de parfois limiter nos nombreuses idées. On veut peut-être vendre des tote bags, des gâteaux, des fleurs à la Saint-Valentin, mais il faut canaliser tout ça et le rendre possible. Damien construit le site web, Camille s’occupe de la logistique de visa, de billets d’avion, etc. », liste Jade.

Pour lancer leur récolte de dons, les étudiants ont notamment décidé de participer aux emballages cadeaux à la sortie des grands magasins pour Noël. « Mais on va aussi démarcher des entreprises, des mairies et des départements pour les subventions », précise Jade qui ajoute : « On va essayer d’en parler à nos proches et on a prévu une petite vente à la fac. »

Objectif : 10 000 euros de matériel et médicaments pour Meraki. « Le reste, on le financera nous-même, qu’il s’agisse des visas, des billets ou des vaccins. Pour y parvenir, les huit étudiants ont prévu d’alimenter l’ensemble des réseaux, TikTok, Instagram ou encore Facebook, aucune piste n’est laissée de côté pour se faire connaître.





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