Notre critique de Ma vie ma gueule: un charme fou

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CRITIQUE – Le dernier long-métrage de Sophie Fillières, décédée en 2023, met en scène Agnès Jaoui en quinquagénaire qui se sent vieille. Un film tout en pudeur et en délicatesse.

Quel numéro! Elle est, disons, spéciale. Cette Barberie Bichette (Agnès Jaoui) a des manies. Elle parle toute seule, collectionne les rouleaux de papier hygiénique, écrit des poèmes sur des panneaux PowerPoint, s’adresse des doigts d’honneur dans les miroirs. Cinquante-cinq ans déjà, merde alors! Elle n’en revient pas. Comment s’est-elle débrouillée pour que les choses soient parties à ce point en quenouille? On la surnomme Barbie. Son physique la déçoit. Elle se sent vieille, inutile, à côté de la plaque. La dépression n’est pas loin.

Elle plaque son boulot, se demande combien de douches il lui reste à prendre avant sa mort. Au téléphone, elle fait croire à son interlocutrice qu’elle est à la salle de sport. Elle appelle tout le monde Fanfan. Sa sœur (Valérie Donzelli) lui secoue les puces, en vain. Son psy l’écoute avec une patience infinie, sans prononcer un mot. Ses enfants la soutiennent, de loin. C’est vrai qu’elle est un peu usante. La dépression a bon dos.

Sa personnalité est un kaléidoscope. Sa solitude prend toute la place. Cette folie douce possède un charme fou

Agnès Jaoui a le don de…

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