Notre critique de Le Procès du chien: Médor levez-vous!

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L’actrice Laetitia Dosch passe derrière la caméra avec une fable sympathique et bon enfant. Si le début est mordant, la suite ronronne malheureusement.

Ça suffit. Avril en a assez de perdre tous ses procès. Cette avocate rousse et calamiteuse décide d’interrompre le cycle infernal. On va voir ce qu’on va voir. Ce coup-ci, elle accepte de défendre un chien. Pauvre Cosmos. Il ne sait pas ce qui l’attend. Le griffon a mordu trois femmes. Il faudrait donc le faire piquer. Son maître, qui est malvoyant, ne l’entend pas de cette oreille. François Damiens, hirsute et à moitié édenté, remue ciel et terre. Un procès comme ça, cela n’existe plus depuis le Moyen Âge. La situation est donc assez inédite. Elle pourrait sortir d’un conte de Marcel Aymé.

En passant derrière la caméra, Lætitia Dosch ne perd rien de sa faconde, conserve son tempérament inflammable. Fofolle et déjantée, elle a un bagout à la Bernadette Lafont. Ce genre de personnage a le don d’éclairer le cinéma français, qui en manque cruellement. La fantaisie s’invite sur l’écran, inonde le tribunal de Lausanne, guère habitué à recevoir un animal à la barre des accusés. Les témoins défilent…

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