Ce Britannique de 30 ans, fils d’un ténor et d’une mezzo de renom, est la valeur montante des barytons. Après avoir chanté «Pelléas» cet été à Aix-en-Provence, et avant de le reprendre à l’Opéra de Paris, il sort son premier disque chez Erato.
Il l’assure: «Je pourrais reconnaître n’importe quel théâtre lyrique rien qu’à son odeur. Les coulisses, les machineries, les loges… Toutes dégagent un parfum singulier.» Huw Montague Rendall peut bien être britannique, celui de l’Opéra Bastille lui est étrangement familier. Pas uniquement parce qu’il y incarnera en février 2025 le rôle-titre de Pelléas et Mélisande, dans l’opéra éponyme de Debussy mis en scène par Wajdi Mouawad, après s’y être produit il y a un an dans le Roméo et Juliette de Gounod confié à Thomas Jolly. Mais parce qu’il en arpentait déjà la scène dans le ventre de sa mère, Diana Montague, alors que celle-ci, enceinte de trois mois, chantait Ascanio dans Benvenuto Cellini de Berlioz.
Un mois seulement après sa naissance, son père, le ténor David Rendall, y chanta à son tour Hoffmann, dans Les Contes d’Hoffmann, mis en scène par Roman Polanski! «Quand on a deux parents chanteurs d’opéra, et qu’on a été habitué à les suivre dès la petite enfance, comme ce fut le cas pour…
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