Non, la France ne subit pas une « vague de froid » cette semaine

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Oui, il fait frais pour la saison, même très frais par endroits pour une première quinzaine de septembre. En revanche, la France ne subit aucunement une « vague de froid » cette semaine.

Il est vrai que le pays est actuellement dans l’axe d’une descente d’air polaire. Mais cet air est moins froid qu’au milieu de l’hiver et cela se traduit cette semaine par des maximales qui restent globalement autour d’une quinzaine de degrés dans l’après-midi, voire près d’une vingtaine dans certaines régions du sud du pays.

Météo France a même fait une publication mercredi après-midi pour expliquer à quel point utiliser l’expression « vague de froid » est inapproprié cette semaine. La France se situe plus d’une dizaine de degrés au-dessus de la limite la plus chaude désignant ce phénomène.

Trois conditions doivent en effet être réunies pour qu’une vague de froid soit constituée : la localisation, la durée et l’intensité. Météo France explique qu’elle se mesure à l’échelle d’une région ou du pays. Dans le premier cas, il faut que « l’épisode dure au moins deux jours et que les températures atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales saisonnières ». Dans le deuxième cas, le phénomène doit durer au moins trois jours.

À l’échelle du pays, il faut regarder la température moyenne nationale, autrement appelée « indicateur thermique national ». Celui-ci est une moyenne de la température relevée dans trente stations représentatives du climat du pays et donc réparties sur tout le territoire. Pour parler de vague de froid, il doit passer au moins une fois sous le seuil de -2°C. Il ne doit pas remonter plus de deux jours au-dessus de 0,9°C. Enfin, s’il passe au-dessus de 2,2°C, la vague de froid prend immédiatement fin. Ce jeudi et ce vendredi, jours les plus frais de la semaine, l’indicateur thermique national ne devrait pas passer sous les 12,5°C au moment le plus chaud de la journée.

Météo France rappelle qu’« en France métropolitaine, les températures les plus basses surviennent habituellement en janvier ou février sur l’ensemble du pays. Des épisodes précoces (en novembre ou décembre) ou tardifs (en mars) sont également possibles ».





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