« Ne vous désertez pas ! » La petite proposition de Nicolas Canteloup pour ne rien lâcher passé 50 ans

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Pour ses 80 ans, Le Parisien confie la plume à plus de 70 invités prestigieux. Rencontres exceptionnelles, interviews étonnantes, reportages sur le terrain, décryptages de notre sondage « Dans la tête des Français », chroniques décalées… Journalistes d’un jour au Parisien, ils ont tous accepté de rejoindre notre rédaction pour un numéro spécial à retrouver ce dimanche dans les kiosques et sur notre site.

Chacun sait que, pour être bien dans sa peau, mieux vaut avoir un corps en phase avec celui auquel on voudrait qu’il ressemble. Or l’âge avançant, ce corps nous trahit en ne voulant pas perdre les kilos, que jadis on ne gardait pas. Sédentarité + calories + âge font un ménage à trois qui ne pardonne pas les excès. Et l’excès qui nous harcèle au quotidien, le voici : le trop-plein. On mange trop. Qui n’a pas, ou n’a pas eu, un problème avec « la bouffe » ? Oui, mais manger est un plaisir ! À l’heure où nous avons tous notre petit problème perso, professionnel, matrimonial, fiscal… Ce moment plaisir qu’est la bouchée permet en quelques secondes, au moins le temps de la mastication, de s’offrir une parenthèse, d’oublier.

Un petit pain au chocolat — et pourquoi pas un second — procure tellement de plaisir qu’on regrette aussitôt le deuxième avalé. Et ce yo-yo entre envie et regret immédiat devient quotidien, presque une routine, non satisfaisante mais lâchement acceptée. Alors, certes‚ on se reprend en main de temps à autre et… on craque de nouveau.



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