Musée du Quai Branly-Jacques Chirac: trente ans plus tard, les Taïnos sont de retour

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CRITIQUE – À Paris, l’établissement rend hommage à l’exposition de 1994, voulue au Petit Palais par Chirac, sur cette société précolombienne des Antilles.

«On ne va sûrement pas commémorer cette aventure des Espagnols en Amérique qui ont asservi des peuples et se sont comportés comme des sagouins. On va célébrer les peuples premiers d’Amérique, les Taïnos.» Il y a trente ans, Jacques Chirac se démarquait du concert international de louanges lié au 500e anniversaire de la «découverte» de Christophe Colomb. Alors maire de Paris, il initiait au Petit Palais une exposition sur ce peuple autochtone caribéen, premier parmi les nombreuses sociétés ancestrales du Nouveau Monde à disparaître.

Aujourd’hui, on taxerait ce parti pris de dérive woke, mais ce fut un double succès. Populaire et politique, puisque l’image du candidat donné perdant à la présidentielle de 1995 s’était améliorée. Par le biais de cet événement révélant le génie plastique des Taïnos, les Français découvraient un passionné d’arts lointains et, plutôt qu’un technocrate, un humaniste passionné.

 

À bien des égards, cette exposition montée par le marchand d’art et militant d’un Musée des arts premiers, ­Jacques Kerchache, ami et mentor, peut être considérée comme un prélude à la naissance du Musée du quai ­Branly-Jacques Chirac

André Delpuech, conservateur général du patrimoine à l’École des hautes études en sciences sociales

«À bien des égards, cette exposition montée par le marchand d’art et militant d’un Musée…

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