« Mon test IST » : des dépistages sans ordonnance et remboursés à partir du 1er septembre

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Face à la hausse des infections, un dépistage sans ordonnance. Le ministère de la Santé met en place à partir du 1er septembre une mesure de renforcement de la prévision des IST. Appelé « Mon test IST », ce protocole permettra « un dépistage des IST à la demande du patient et sans ordonnance ». Une mesure « prise en charge par l’assurance maladie à 100 % pour les moins de 26 ans et à 60 % pour le reste de la population », précise le ministère.

Cette nouvelle disposition intervient « dans un contexte de hausse des infections sexuellement transmissibles » entre 2021 et 2023, note le ministère, pour qui des « efforts en matière de dépistage doivent être poursuivis et intensifiés. »

Depuis plusieurs mois, les autorités sanitaires alertent sur l’augmentation de la circulation de plusieurs IST. La chlamydiose, la gonococcie et la syphilis ont connu une hausse marquée en France métropolitaine entre 2020 et 2022, prévenait ainsi en décembre Santé publique France. Jeudi, l’OMS a également souligné dans un rapport la baisse de l’utilisation du préservatif chez les adolescents sexuellement actifs en Europe, craignant une hausse des IST et des grossesses non désirées.

Ce nouveau dispositif « marque une avancée significative dans la lutte contre les IST, en facilitant l’accès au dépistage et en renforçant les efforts de prévention », promet le ministère.

VIH, chlamydia trachomatis, gonocoque, syphilis et hépatite B

« Mon test IST » est une mesure issue de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS). Elle « sera déployée dans tous les laboratoires de biologie médicale, qu’ils soient de ville ou hospitaliers », détaille le ministère de la Santé. Après avoir rempli un auto-questionnaire, le patient pourra bénéficier d’un dépistage pour : VIH, chlamydia trachomatis, gonocoque, syphilis et hépatite B.

En cas de résultat positif il sera orienté « vers les professionnels de santé les plus appropriés ». Et dans tous les cas, ces dépistages « incluront des messages de prévention en santé sexuelle », écrit le ministère de la Santé, qui prévoit une campagne de communication sur le sujet.

D’autres mesures pour faciliter le dépistage des IST existent déjà, comme le « dépistage sur prescription médicale et le dépistage gratuit dans les centres d’information de dépistage et de diagnostic (CeGIDD). »



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