Michael Cunningham, le maître de la finesse

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PORTRAIT – L’auteur des Heures publie la chronique d’une famille américaine qui se délite. Un retour au roman réussi.

Pendant des années, on a dit que Michael Cunningham avait été victime de son succès. Qu’après le triomphe planétaire de son roman Les Heures (prix Pulitzer et PEN/Faulkner Award en 1999) et du film de Stephen Daldry en 2002, avec Nicole Kidman, Meryl Streep et Julianne Moore, l’inspiration s’était envolée. Si l’on n’a pas retrouvé, c’est vrai, par la suite, la perfection, la magie des Heures, ses livres n’étaient pour autant pas des navets. Et puis les bonnes âmes promptes au déboulonnage des idoles oubliaient que, avant même Les Heures, Cunningham s’était fait connaître avec deux romans formidables: La Maison du bout du monde (1992) et De chair et de sang (1995). Bref, celui qui enseignait hier la littérature à Columbia University et passionne ses étudiants aujourd’hui à Yale, est de retour. Après The Hours, il publie Day, devenu, en français, Un jour d’avril.

Un roman dont les premières pages sont assez déroutantes. Le jour se lève sur Brooklyn. Une femme est réveillée, qui observe la…

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