Menacée de mort pour avoir dénoncé les Talibans, Marzieh Hamidi, taekwondoïste afhgane réfugiée en France, porte plainte

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Elle a osé prendre la parole et depuis, sa vie est devenue un véritable enfer. Marzieh Hamidi, taekwondoïste afghane réfugiée en France, qui ambitionnait de prendre part aux Jeux olympiques de Paris 2024 sous la bannière de l’équipe olympique des réfugiés, est la cible de nombreuses menaces de mort et d’un cyberharcèlement nourri après avoir dénoncé publiquement la loi promulguée par les Talibans fin juillet, niant aux Afghanes le droit de montrer le moindre bout de peau, du visage aux orteils.

Dénonçant cette loi liberticide, Marzieh Hamidi avait publié une vidéo sur ses réseaux sociaux et lancé le hashtag « #LetUsExist » (« Laissez-nous exister ») en soutien aux femmes de son pays natal. « Ce n’est pas la seule chose qui arrive aux femmes afghanes, dénonçait-elle. Les femmes ne sont pas autorisées à aller à l’école, à faire du sport, à travailler. Elles n’existent pas en Afghanistan, il y a un apartheid de genre. »

Contrainte de quitter son domicile

Depuis cette vidéo et ses autres prises de paroles publiques, le 26 août, Marzieh Hamidi est donc la cible de très nombreuses menaces de mort. « Des centaines d’appel sur son numéro de téléphone personnel qui viennent de nombreux pays », détaille auprès du Parisien son avocate, Me Inès Davau, qui annonce ce dimanche soir déposer une plainte au nom de sa cliente pour « menaces de mort réitérées ».

Hamidi, qui habite en région parisienne depuis trois ans, a également dû quitter son domicile, craignant que son adresse soit également parvenue à ses harceleurs. Le parquet a été saisi.

Soutenue par le CNOSF depuis son arrivée en France, Marzieh Hamidi avait échoué à se qualifier pour les Jeux de Paris 2024 sous la bannière de l’équipe olympique des réfugiés. Elle avait, pendant la quinzaine parisienne, salué entre autres sur les réseaux sociaux la performance de la breakeuse B-girl Talash, qui avait affiché le message « Free Afghan Women », ce pour quoi elle avait été disqualifiée.





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