Alors que 12 pays d’Afrique de l’Est font face à une flambée épidémique incontrôlée depuis de longs mois, la maladie a fini par arriver dans le département français. Pour le moment, 26 cas ont été identifiés.
Après les Comores, Mayotte. Malgré la barrière de l’océan, le choléra se répand comme une traînée de poudre. Dimanche 28 avril, l’agence régionale de santé (ARS) de Mayotte a annoncé que 26 cas ont été identifiés depuis le 18 mars. Et, depuis quelques jours, le rythme semble s’accélérer. « Nous sommes passés de 13 cas vendredi matin à 26 ce dimanche en milieu de journée », renseigne Bastien Morvan, directeur de cabinet de l’ARS. « Ils sont tous localisés dans un même quartier à Koungou, une commune située dans le nord de l’île. » Les premiers cas ont été importés des Comores, mais, désormais, la maladie circule sur l’île. D’importantes mesures ont été mises en œuvre pour limiter sa propagation.
Pour rappel, le choléra se transmet par contact direct avec un malade ou par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par une bactérie présente dans les selles des malades. Les trois quarts des personnes infectées ne présentent pas de symptôme, ou alors sans gravité. Mais pour les cas graves, l’absence…
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