Matignon : Michel Barnier assure que son gouvernement «ne sera pas seulement de droite»

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Invité vendredi soir du 20 heures de TF1 au lendemain de sa nomination, le premier ministre n’a pas écarté de garder certains ministres démissionnaires. Voire de travailler avec des figures de gauche.

Quoi de mieux pour un nouveau premier ministre que la grande messe d’un 20 heures pour se présenter aux Français ? Invité vendredi soir de TF1, Michel Barnier a passé son grand oral médiatique, au lendemain de la passation de pouvoir avec Gabriel Attal, au cours de laquelle il avait déjà esquissé sa feuille de route. Fort de son «engagement européen», où il a eu des «dossiers difficiles à traiter», l’ancien négociateur en chef du Brexit a dit d’emblée que sa tâche serait «difficile». Mais prévoit de se «retrousser les manches», validant l’expression de la journaliste Anne-Claire Coudray, pour remédier aux défis qui sont posés au pays.

Quid de la composition de son équipe, objet de toutes les attentions ? «Ce ne sera pas seulement un gouvernement de droite», a fait valoir le Savoyard. Refusant de se prêter au jeu du «casting» sur un plateau de télévision, il a promis d’intégrer à son dispositif «des gens de (sa) famille politique (Les Républicains , NDLR)», des «hommes et les femmes de bonne volonté qui appartiennent à la majorité sortante», et ne s’interdit pas de garder certains ministres démissionnaires. Le «non-sectarisme» qu’il a en horreur peut-il aller jusqu’à la gauche ? À la recherche de «bonnes idées», Michel Barnier ne ferme pas la porte à des personnalités venant d’horizons divers. «Je ne m’interdis pas de réunir autour de la table des gens qui ont des compétences (…) Il faut l’ouvrir à tous ceux qui le voudront», a affirmé celui qui se définit comme un «gaulliste social», «humaniste» et «européen».

«Discuter avec tous les groupes politiques»

Peu importe la coloration du prochain gouvernement, la donne parlementaire, fragmentée en trois blocs, reste la même. Évasif sur ce casse-tête, Michel Barnier a exprimé son «besoin de discuter avec tous les groupes politiques». Y compris avec le Rassemblement national, véritable faiseur de roi dans sa nomination, qui a brandi un argument clé auprès d’Emmanuel Macron : le vote d’une censure par ses troupes ne serait ni automatique ou immédiate. De quoi rendre le premier ministre dépendant voire comptable du parti à la flamme ? «Je n’ai rien de commun ou pas grand-chose de commun avec les thèses, les théories du RN», a-t-il balayé d’un revers de main. Tout en gardant à l’esprit les 11 millions de Français qui ont choisi le mouvement nationaliste au second tour des législatives, et dont la «voix compte». Comme première réponse, Michel Barnier n’a pas exclu d’instaurer la proportionnelle aux législatives  

Alors que le premier ministre avait été très critique envers Emmanuel Macron lors de la primaire de la droite fin 2021, comment conçoit-il sa future relation avec le chef de l’État ? Pour Michel Barnier, chantre d’une «nouvelle époque», la France «n’est pas dans une situation» de cohabitation, comme elle en a connu à trois reprises (1986-1988, 1993-1995 et 1997-2002). «On s’est opposé, on n’a pas toujours eu les mêmes idées. Il est le président de la République et j’ai du respect pour la fonction et pour l’homme», a-t-il évacué. Avant de mettre en garde Emmanuel Macron contre un interventionnisme trop prononcé : «Le président doit présider, le gouvernement doit gouverner. »

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