CHRONIQUE – En nommant Michel Barnier à Matignon, Emmanuel Macron a ressuscité le vieux monde qu’il prétendait pourtant vouloir transcender à son arrivée au pouvoir.
C’est une séquence politique que l’on dira poliment rocambolesque qui s’est terminée, jeudi, dans la journée, avec la nomination, à Matignon, de Michel Barnier. On s’en souvient, au lendemain du second tour des législatives anticipées, il n’était pas impossible, dans la sidération générale, qu’Emmanuel Macron nomme à Matignon un candidat désigné par le NFP. La gauche au pouvoir ne serait pas arrivée avec un programme gestionnaire, mais un programme de rupture irréversible.
Elle ne cachait pas non plus sa tentation autoritaire. C’est que la gauche française a connu, depuis quelques années, une forme de Bad Godesberg à l’envers, avec le ralliement de la gauche « modérée » à la gauche radicale. Avec 30 % d’appuis, elle voulait entraîner la France dans une transformation sociale radicale. Elle veut faire passer aujourd’hui pour une élection volée un putsch parlementaire avorté. Elle est la seule à vraiment y croire.
Une paradoxale bouffée d’air frais
Quoi qu’il en soit, Emmanuel Macron a évité cet esquif. Restait…
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