Plus de 200 organisations nationales et internationales ont répondu présent, assure One Voice. L’association militant pour les droits des animaux organise un rassemblement devant le Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes) ce samedi, pour protester contre la captivité des animaux marins dans les delphinariums.
220 organisations seront rassemblées, assure l’association. Parmi elles, Greenpeace, L214 le Parti animaliste ou encore Extinction Rébellion. « Trente-sept pays sont représentés ainsi que des associations ultramarines », écrit One Voice. « On peut dire que voilà, dans le monde, on sait ce qui se passe désormais à Marineland », déclare sur France Bleu ce jeudi Corinne Bouvot, responsable départementale de l’association.
Ce rassemblement doit avoir lieu de 17 heures à 19 heures, un horaire stratégique car « c‘est la sortie des plages et donc on pourra interpeller par notre présence le plus grand nombre d’automobilistes », explique Corinne Bouvot.
Le sort de Wikie et Keijo mis en avant
Si la protection de tous les animaux marins en captivité est mise en avant, One Voice cite dans son communiqué les cas de Wikie (22 ans) et Keijo (11 ans), les deux dernières orques du parc Marineland. La détention en captivité des cétacés (mère et fils) va être interdite à partir du 1er janvier 2026 en France et les associations craignent que ces deux animaux soient vendus à un autre pays, comme le Japon, où ils seront également placés en captivité et utilisés pour des spectacles.
Les associations de protection des animaux appellent à ce que ces orques soient transférées dans un sanctuaire au Canada.
Deux morts d’orques en quelques mois
Une vague de critiques de la part de militants avait visé le Marineland à la suite de la mort, à quelques mois d’intervalle, de deux autres orques du parc, fin 2023 et début 2024. « Quel avenir pour les 2 survivantes ? Quel avenir pour les dauphins ? », écrit One Voice.
L’association réclame des discussions avec le Marineland sur leur avenir, mais aussi une action du gouvernement pour leur venir en aide. Corinne Bouvot rappelle qu’il « s’était engagé à accompagner le parc pour trouver les meilleures solutions pour les animaux ».
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