Margot Robbie de Barbie post-MeToo au visage de N°5

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Elle est blonde, actrice, australienne, et incarne le légendaire parfum de Chanel. Presque vingt ans après sa compatriote Nicole Kidman, Margot Robbie rejoint la lignée de stars de cinéma ayant incarné l’essence de ce sillage iconique. Décryptage.

La saga des films publicitaires consacrés à N°5 de Chanel prendra une nouvelle dimension ce mois d’octobre, puisque la maison Chanel vient d’annoncer un prochain film avec Margot Robbie. L’actrice australienne (ambassadrice de la marque depuis 2018) succède donc comme égérie du légendaire parfum, à la Française Marion Cotillard qui valsait sur la lune depuis 2020. Selon les générations, on se souvient des spots mythiques avec Nicole Kidman s’évadant sur les toits new-yorkais devant la caméra de Baz Luhrmann (2005), de Carole Bouquet au Grand Canyon immortalisée par Ridley Scott (1983), de Brad Pitt énigmatique (2012) ou d’Audrey Tautou dans son train de nuit filmée par Jean-Pierre Jeunet (2009).

Sans oublier les clichés cultes de Marylin Monroe ou encore Catherine Deneuve vantant les mérites de ce drôle de numéro. Car le N°5 est probablement le seul parfum du XXe siècle qui peut se targuer d’une liste aussi prestigieuse et cinégénique d’égéries. L’association récurrente de leur allure glamour au flacon minimaliste ayant largement contribué à la renommée internationale du parfum lancé en 1921, voire même à la construction de son mythe. 

La première à personnifier le sillage floral radicalisé par une overdose d’aldéhydes a été Gabrielle Chanel elle-même lorsqu’elle fut photographiée, en 1937 par François Kollar pour Harper’s Bazaar , accoudée en robe du soir à la cheminée de sa suite du Ritz. Une image de femme brune, froide, cérébrale et européenne à laquelle va progressivement se superposer dans l’imaginaire collectif celle totalement opposée de la blonde platine, pulpeuse, pétillante et américaine avec Marilyn Monroe. La star hollywoodienne devenant égérie involontaire lorsqu’elle déclare lors d’une interview pour Life Magazine en 1952 porter « juste quelques gouttes de N°5 » pour dormir. La confidence sera suivie, un an plus tard, de clichés de l’actrice au lit avec le flacon carré posé sur sa table de chevet ou tenu tout contre son décolleté faisant le tour du monde. 

Le parfum N°5 créé en 1921
Chanel

Ce lien avec le cinéma sera entretenu dès les années 1970 par des publicités mettant en scène, sous la direction artistique de Jacques Helleu, des actrices célèbres avec notamment, Catherine Deneuve de 1971 à 1978 dans une série de campagne par Helmut Newton qui feront date aux États-Unis. Et donc au fil des décennies, toujours cette alternance quasi métronomique de brunes (Coco, Bouquet, Tautou, Cotillard…) et de blondes (Marilyn, Deneuve, Kidman et aujourd’hui Robbie) comme deux pôles contraires dans lesquelles peuvent finalement se retrouver toutes les femmes.      

Première égérie de N°5, la brune Gabrielle Chanel elle-même
Chanel

Margot Robbie est devenue une figure incontournable d’Hollywood depuis sa version rose bonbon d’une Barbie post-me too pour le film de Greta Gerwig. Depuis sa révélation dans Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese en 2013, elle a notamment incarné Sharon Tate pour Quentin Tarantino dans Once Upon a Time in Hollywood. Elle reçoit sa première nomination aux Oscars pour I, Tonya, un film indépendant racontant l’histoire de la patineuse artistique Tonya Harding, qu’elle a également produit via sa société de production LuckyChap. Dans sa ligne de mire : raconter des histoires portées par des figures féminines fortes et indépendantes. « Son parcours d’actrice et de productrice impressionne, son aura est irrésistible, son charisme à la fois puissant et serein, résonne en tous points avec le caractère si singulier de N°5 » souligne le communiqué de presse.



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